Le président de l’Union progressiste le Renouveau, Joseph Djogbénou, a rendu hommage aux acteurs de la conférence des forces vives de la Nation. C’était le jeudi 27 février 2025, à Cotonou à la faveur du lancement du colloque scientifique sur l’héritage de la Conférence des forces vives de la Nation.
Le parti Union progressiste le Renouveau organise depuis hier jeudi 27 février 2025, à Cotonou, un colloque sur le thème : « Les systèmes démocratiques en Afrique : cas du Bénin, 35ans après la Conférence nationale ». Ces réflexions qui s’organisent dans le cadre des journées de l’Union qui se tiennent les 27 et 28 février 2025. En procédant à l’ouverture du colloque, Joseph Djogbénou, président de l’Union progressiste le Renouveau a rendu un hommage aux acteurs directes et immédiats de cette mutation politique et sociale profonde. Il souligne que le colloque est organisé, non seulement pour faire mémoire, mais pour transmettre, par l’action et l’audace politique, la mémoire. « Il est organisé pour faire mémoire, certes des 521 délégués à la Conférence, acteurs directes et immédiats de cette mutation politique et sociale profonde, dont certains, heureusement vivants et surtout membres de notre parti, sont dans cette salle », a déclaré le président de l’Up-R. Le colloque, poursuit-il, est surtout organisé pour transmettre la mémoire des résultats de la conférence dont il importe d’en faire l’inventaire avec la rigueur politique qui s’impose. A cette occasion, plusieurs panels ont été animés pour éclairer les militants du parti. Il s’agit notamment de la « Réforme du système partisan », « Etat de droit et justice » et « Développement économique et progrès social ». Animé par Agapit Maforikan, Orden Alladatin et Jacques Richard Codjo, respectivement directement de la chaine de télévision privée E-Télé, député à l’Assemblée nationale et Dr droit en public, le premier panel a plus retenu l’attention. Modéré par le journaliste Rachidi Odjo, ce panel a permis de lever le voile sur la réforme du système partisan de l’indépendance à nos jours. De l’éclairage des panélistes, on peut retenir que le choix du multipartisme intégral opéré par la Conférence nationale de février 1990 avait besoin d’être réformé car les leaders politiques d’alors n’avaient ni repère, ni idéologie et manquaient de fidélité. D’où la nécessité d’une réforme politique majeure en vue de permettre aux acteurs politiques de jouer pleinement leur rôle. Les journées de l’union seront clôturées ce vendredi.
Odi I. Aïtchédji