Le Comité départemental de sécurité (Cds-Littoral) a tenu sa session mensuelle pour le compte du mois d’août, le mardi 20 août 2024. La rencontre qui a eu pour cadre la préfecture de Cotonou, a permis d’évoquer plusieurs sujets. C’était sous la présidence du préfet du Littoral, Alain Orounla.
Plusieurs sujets d’intérêts ont été évoqués lors de la session mensuelle du Comité départemental de sécurité (Cds-Littoral), tenue le mardi 20 août 2024 à la préfecture de Cotonou. Au nombre de ceux-ci, figurent la lutte contre la recolonisation des espaces publics, la lutte contre la pollution sonore et le respect du code de l’hygiène, la lutte contre la mendicité et la vente à la sauvette, la lutte contre l’installation anarchique des entrepôts d’essence de contrebande dans la ville de Cotonou et la libération des maisons abandonnées ou inachevées des propriétaires sans titre ou des squatteurs. S’agissant de la lutte contre la recolonisation des espaces publics, un compte rendu a été fait au Comité par la Direction départementale de la Police républicaine, des différentes opérations menées par les chefs d’unité et leurs hommes sur le terrain. On retient que cette tâche continue d’être exécutée sur l’ensemble du territoire du département malgré l’incivisme de certains citoyens. Pour ce qui est de la lutte contre la pollution sonore et le respect du Code de l’hygiène, des actions se mènent dans ce cadre par les fonctionnaires de Police pour faire respecter la loi. Il a été procédé dans la période en revue à 18 interpellations de contrevenants avec présentation au procureur de la République.
Les appréciations du préfet Orounla
Cette rencontre a été également l’occasion pour le préfet du Littoral, Alain Orounla, de soulever certaines préoccupations. Il a regretté le relâchement observé sur le terrain dans la mission de libération de l’espace public, surtout à Dantokpa. Le même constat est fait par rapport au phénomène de la mendicité des enfants sur l’axe Saint Michel-Caboma. Il exhorte les différents chefs d’unité à prendre leurs responsabilités et à accomplir leurs missions avec plus d’abnégation. Le spectacle observé dans la ville n’est pas de nature, selon lui, à rendre fier quand on sait qu’on a été capable de mieux. «Je ne peux pas comprendre qu’une Police républicaine qui nous protège de l’insécurité, contre le terrorisme ne puisse pas venir à bout de l’incivisme », a fait observer l’autorité préfectorale. Il a par ailleurs appelé les chefs d’unité autour de la table à être à l’initiative avec courage et à prendre pleinement leurs responsabilités comme il s’attache à le faire lui-même.
Sur la situation sécuritaire, le préfet a adressé ses félicitations au directeur départemental de la Police républicaine et à tous les chefs d’unité pour la parfaite sécurisation des manifestations officielles du 1er août 2024.
Léonce Adjévi