« La représentativité des partis politiques au plan national à l’issue des communales de 2020 rime avec la réforme du système partisan souhaité par les différents acteurs politiques béninois ». Ainsi s’exprimait le député Orden Alladatin, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Invité sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de la chaîne Golfe Télévision, dimanche 24 mai 2020, ce membre fondateur de l’Union progressiste a salué la qualité de l’organisation mise en place par la Commission électorale nationale autonome (Céna) lors du scrutin du 17 mai 2020. « C’est pour la 1ere fois que nous expérimentons le code électoral pour les élections communales. Un code qui exige à ce que chaque partis politique présente des candidats dans les 546 arrondissements du pays. Ça n’a pas été facile puisque des partis sont restés pendant 2 jours dans la cour de la Céna pour peaufiner leurs dossiers. C’est la pratique qui permettra d’affiner et au fur et à mesure qu’on évoluera, le processus sera huilé » a-t-il expliqué. Au cours de son intervention, Orden Alladatin a reprécisé les objectifs visés par la réforme du système partisan initié par le chef de l’Etat Patrice Talon. A en croire ses propos, il est question de faire en sorte que seuls les grands partis politiques soient représentés au parlement et dans les communes de sorte à assainir la pratique politique dans le pays pour une meilleure gouvernance et une efficacité de la démocratie. « Les petits partis peuvent bien survivre dans le pays. Vous pouvez être un petit parti, ne pas avoir des représentants ni au parlement ni au niveau de l’exécutif des communes et avoir votre mot à dire dans le débat politique. Mais à l’occasion des élections, vous serez obligé de discuter avec les grands ensembles » a conclu le député membre de l’Union progressiste.