Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a été officiellement démis de ses fonctions par la Cour constitutionnelle du pays, ce vendredi 4 avril 2025. Conséquence, une élection présidentielle anticipée aura lieu dans les soixante jours.
Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol peut dire désormais adieu à la fonction présidentielle. Ce vendredi 4 avril, les 8 juges de la Cour constitutionnelle du pays ont entériné à l’unanimité sa motion de destitution votée par l’Assemblée nationale en décembre dernier suite à sa tentative d’imposer la loi martiale.
« Yoon Suk-yeol a violé les principes fondamentaux de l’État de droit et de la gouvernance démocratique. En définitive, les actes inconstitutionnels et illégaux du défendeur trahissent la confiance du peuple et constituent une violation grave de la loi qui ne peut être tolérée du point de vue de la protection de la Constitution », a estimé le président de la Cour, Moon Hyung-bae.
Au regard de ces fautes graves, le président de la Cour constitutionnelle a prononcé la décision suivante : avec l’accord unanime de tous les juges, nous destitutions le président Yoon Suk-yeol.
Suite à la décision de la haute juridiction du pays, l’ex-président, Yoon Suk-yeol, a présenté ses excuses à la nation.
« Je suis vraiment désolée et j’ai le cœur brisé de ne pas avoir pu répondre à vos attentes. Je suis profondément reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé malgré mes nombreuses lacunes », a-t-il écrit dans un communiqué publié sur ses comptes sociaux. Bien que ces excuses soient acceptées par les citoyens sud-coréens, l’ex-président est sous la menace d’un procès pénal pour insurrection, une infraction grave qui peut lui valoir la peine de mort.
À noter que cette décision de la Cour constitutionnelle ouvre la voie à une élection présidentielle anticipée qui aura lieu dans les soixante jours.