(Le ministre des Finances, Choi Sang-mok, prend sa succession)
En plénière à l’Assemblée nationale ce vendredi 27 décembre, les députés sud-coréens ont voté à l’unanimité la destitution du président sud-coréen par intérim, Han Duck-soo. Sur les 300 élus que compte le Parlement, seulement 192 députés (les députés de l’opposition) ont participé au vote. Les députés du parti au pouvoir comptant le plus grand nombre d’élus ont tous boycotté le vote.
La destitution du président par intérim, intervient
treize (13) jours après la destitution de son prédécesseur Yoon Suk-yeol. Les députés de l’opposition, initiateur de la motion de destitution, reprochent entre autres au président par intérim, de refuser délibérément de pourvoir trois sièges à la Cour constitutionnelle alors que la Constitution lui requiert le plein droit et d’avoir « activement participé à l’insurrection » après la tentative avortée de son prédécesseur, Yoon Suk-yeol, d’instaurer la loi martiale.
Il est à noter que c’est une première dans l’histoire du pays qu’un dirigeant soit destitué en tant que président par intérim.
Selon la Constitution sud-coréenne, c’est le tour du ministre des Finances, Choi Sang- mok, de diriger le pays. Le bout du tunnel pour la crise politique en Corée du Sud n’est pas pour demain.