« Tant que nos frontières resteront ouvertes, tant que les lieux publics continueront à recevoir du monde, tant que nous allons continuer nos vieilles habitudes d’aller et de venir, comme si de rien n’était, nous ne sommes pas à l’abri d’autres cas de contamination et de propagation du virus ». Ainsi s’exprimait le consultant politique de E-Télé, Agapit Napoléon Maforikan ce lundi 16 mars. Intervenant au sujet du 1er cas détecté au Bénin, l’analyste salue les mesures prises par le gouvernement et surtout la présence rassurant du ministre de la Santé ; sans oublier le récent message du président Talon et d’autres autorités, notamment le maire Charles Toko sur le sujet. « Mais toute cette anticipation, ces multiples précautions et les recommandations régulières en direction des populations risquent de ne pas suffire car aussi longtemps que les flux et les mouvements humains seront maintenus, il y aura d’autres cas ; et de cas en cas, on risque de ne pas s’en sortir », a déclaré Monsieur Maforikan pour qui « les populations font preuve d’une incrédulité qui est de nature à freiner l’efficacité des mesures prises ». Tout en invitant les uns et les autres à ne pas céder à la panique, ni à un quelconque alarmisme suicidaire. Agapit Napoléon Maforikan souhaite que la réaction des pouvoirs publics s’inspire de ce qui se passe en Europe, car « nous sommes en guerre. Même si la bataille semble loin de nous, l’ampleur des combats ne fait l’ombre d’aucun doute : nul ne semble à l’abri », a conclu le consultant politique de E-Télé.