Crise de paternité du Vodun Agboèvi-Agban à Grand-Popo : Holou Houénouhognon et les dignitaires font la paix

La guéguerre entre sa Majesté Holou Houénouhognon et les dignitaires de la divinité Agboèvi-Agban a connu son épilogue. Les deux parties ont fumé le calumet de la paix. Togbé Diaz président communal de la Communauté nationale du culte Vodun du Bénin, Racine de Grand-Popo et la collectivité Guèdè Togboé Amah, se réjouissent de l’aboutissement d’un long processus.

La guerre froide entre la collectivité Guèdè Togboé Amah, les dignitaires du culte Vodun Agboèvi-Agban et le roi Xwla Holou Houénouhognon est terminée. A la faveur d’une rencontre de réconciliation qui a eu lieu sous la présidence de plusieurs dignitaires du Bénin, du Nigeria et du Togo, les parties en conflit ont remis les pendules à l’heure et fait table rase du passé. Faut-il le rappeler, la crise est née d’un conflit entre les dignitaires du culte Vodun Agboèvi-Agban et Xwla Holou Houénouhognon. Les tensions étaient palpables depuis plusieurs mois, mais grâce aux efforts de médiation, les protagonistes ont trouvé un terrain d’entente pour travailler ensemble pour la valorisation et la promotion de Xwla Vodun Agboèvi-Agban (Dieu de la mer).

A l’origine, une simple discussion dans un Forum Mà sè to xò le 28 août 2025 qui a pris une autre allure, s’est retrouvée sur la place publique avec des commentaires désobligeants. Cette situation malencontreuse a entraîné une rupture dans les relations fraternelles qui existaient entre les deux parties. Ne pouvant être insensibles à cette situation, certaines personnalités de la Commune de Grand-Popo et des têtes couronnées ont œuvré pour un retour à la normale de la situation. Après plusieurs semaines, ils se sont retrouvés le mercredi 28 octobre 2025 à la place publique du Vodun Odi Daguè à Houtagbo-Houta pour tourner la page. Une action que salue le président communal de la Cncvb Racine de Grand-Popo.

Pour les représentants de la collectivité Guèdè Togboé Amah qui sont les plaignants, cet incident malheureux est désormais du passé et c’est le développement qui compte.