Romaric Boco, homme politique béninois, est désormais fixé sur son sort dans l’affaire l’opposant au ministre du Cadre de vie et des transports, charge du développement durable, José Tonato. Ce lundi 21 octobre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’a condamné à payer 2 millions de FCfa.
L’activiste politique béninois Romaric Boco ne purgera pas de peine de prison à la suite de sa condamnation par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce lundi 22 octobre 2024. Poursuivi pour harcèlement par le biais d’un système informatique, l’acteur politique a été situé sur la sentence de sa condamnation. Le juge a prononcé une peine pécuniaire de 2 millions de FCfa, conformément aux réquisitions du ministère public.
L’affaire a débuté suite à une plainte déposée par le ministre José Tonato. Ce dernier a accusé Romaric Boco d’avoir envoyé des messages privés jugés « inappropriés ». Après le dépôt de la plainte, Romaric Boco a été interpellé puis emprisonné après sa présentation au parquet spécial.
Reconnaissance des faits
Lors de la première audience, Romaric Boco a plaidé coupable et a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a présenté ses excuses au ministre José Tonato. Par la suite, il a obtenu une liberté provisoire sous cautionnement de 2 millions de FCfa.
Décision finale
Avec le verdict de la Criet, Romaric Boco n’ira pas en prison. De plus, il ne devra pas débourser de nouveau, le montant de la caution, celui-ci étant équivalent à sa condamnation. Ce jugement met fin à une affaire qui a suscité l’attention du public au Bénin.
L. A.