L’enchaînement de défaite par les Ecureuils du Bénin depuis peu de temps inspire désormais dégoût au sein du public sportif qui estime qu’il faut rebattre les cartes et redistribuer les rôles.
L’équipe béninoise de football (Les Ecureuils du Bénin) est à reconstituer en comptant sur des joueurs à la base. Le niveau actuel est bas. A moins qu’on tienne à forcer les choses pour faire plaisir à ceux qui ont soif de voir la victoire des Ecureuils et que l’on décide de mettre à mal les maigres ressources du pays. Ce n’est pas avoir quelques joueurs dans des champions européens de première division qui autorise à former une équipe de football. Une équipe, c’est une génération. Et il n’y a pas de génération spontanée. Ce n’est non plus en changeant un sélectionneur ou le nom de l’équipe qu’on a une équipe de football. Une équipe se construit sur la base d’un travail sincère et sérieux. Critiquer Moussa Latoundji dans cette vague de défaites malheureusement constitue une erreur de perception et de compréhension du football. L’actuel sélectionneur n’est qu’une victime collatérale des déchets que le technicien français Michel Dussuyer a laissés. Comment pourrions-nous concevoir une bonne équipe de football sans une Direction technique nationale digne du nom ? Dans les faits, la Dtn se réduit à une personne qui n’a même pas été confirmée. Il n’y a pas de catégorie d’âge, et on prétend faire des résultats. Le football n’est pas de la magie. Même avec le prochain sélectionneur, cela sera du même au même. Il faut faire une cure profonde à l’équipe si l’on veut du sérieux. Donner la chance aux jeunes sur une longue durée et le résultat sera au rendez-vous. A moins que l’on soit pressé d’être enthousiasmé et sublimé par les petits scores qui se font de manière hasardeuse. Sinon, il ne vaut plus la peine de compter sur la formation actuelle pour faire rêver le peuple béninois.
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