Dans le cadre du dépôt des candidatures à la Présidentielle du 11 avril prochain, les grosses cylindrées comme Patrice Talon ou Alassane Soumanou « Djimba » se font toujours attendre au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Depuis lundi 1er février où le top est donné, la Céna n’a pu enregistrer que deux candidatures: celle de Patrice Ago Simènou et de Ganiou Soglo. Cette journée du mardi n’a connu aucun enregistrement de candidatures. Cette situation n’est pas nouvelle dans l’histoire politique du Bénin, quand on sait que les potentiels candidats ont toujours attendu la dernière minute pour se manifester à la Céna. Créant ainsi quelques émotions. Certes, contrairement aux élections antérieures, de nouvelles dispositions légales régissent l’organisation des élections, mais cela ne saurait justifier la situation actuelle. La loi n°2019-40 du 07 novembre modifiant la loi n°90-32 du 11 décembre portant Constitution de la République du Bénin et la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin ont institué le parrainage. Désormais, le parrainage de 16 élus (maires et/ou députés), soit 10% des élus (maires et/ou députés) est requis pour toute participation à une élection présidentielle. Ce qui a laissé couler beaucoup d’encre et de salive. Mais légalement, les potentiels candidats ont encore 48 heures pour se manifester. Ceux sélectionnés subiront ensuite un examen médical pour lequel les médecins assermentés sont déjà retenus et prêteront serment dans les prochaines heures devant les sages de la Cour constitutionnelle.