A la Commission électorale nationale autonome (Céna), ce jour vendredi 28 octobre 2022, l’ambiance sera solennelle. L’Institution démarre l’enregistrement des candidatures aux élections législatives conformément au calendrier électoral publié. Cette phase qui est prévue pour durer moins d’une semaine est décisive pour les différents partis politiques qui ambitionnent de siéger à l’Assemblée nationale dès 2023.
Ça y est ! C’est le Jour J. Les différentes formations politiques désireuses de participer aux élections législatives de janvier 2023 sont attendues dès ce jour, vendredi 28 octobre 2022, à la Commission électorale nationale autonome (Céna). En effet, selon le calendrier électoral, l’enregistrement des déclarations de candidatures à l’élection des membres de l’Assemblée nationale démarre le 28 octobre 2022, soit 50 jours avant la date de démarrage de la campagne électorale. Cette phase du processus électorale va prendre fin le mercredi 02 novembre 2022, soit moins d’une semaine. Dans les états-majors de certains partis politiques, c’est encore la course contre la montre. Il y a, jusqu’au moment où nous mettons sous presse, certains partis dont les potentiels candidats continuent de remplir les formalités administratives en ce qui concerne la constitution des dossiers de candidature. D’après nos sources, des leaders politiques, et pas des moindres, seraient en train de courir à gauche et à droite à la quête d’acte de naissance, de certificat de résidence ou de quitus fiscal. Un comportement qui laisse présager encore le triste spectacle auquel on assiste souvent où c’est à la Commission électorale nationale autonome que certains partis viennent s’installer avec leurs équipements de bureau et leur staff pour constituer leurs dossiers. Le drame est qu’en installant leurs quartiers à la Céna, le travail qu’ils devraient faire sereinement, est bâclé. Conséquence, ils sont recalés. Et ça, c’est surtout le propre des partis de l’opposition qui ne sont pas du tout organisés et qui n’attendent que les derniers instants pour débarquer à la Céna, étalant devant la face du monde leurs incohérences. Chassez le naturel, et il revient toujours au galop, dit l’adage. Pour les Législatives de 2023, le risque encore d’un tel spectacle désolant qui va obliger la Céna à laisser les retardataires sur le quai de la gare est perceptible. Et il ne faudra pas chercher un bouc-émissaire si ce n’est l’amateurisme.
Abdourahmane Touré