(Le dossier renvoyé à ce mardi)
Le procès de l’ex-régisseur de la Direction générale des impôts, Carlos Adohouannon, et ses co-accusés s’est ouvert, le lundi 20 janvier 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Ils sont accusés dans l’affaire « Disparition de 4 milliards de FCfa à la Direction générale des impôts ».
Comme annoncé, le procès de l’ex-régisseur, Carlos Adohouannon, et ses sept co-accusés dans l’affaire « Disparition de 4 milliards de FCfa à la Direction générale des impôts » a démarré, le lundi 20 janvier à la Criet. Poursuivis pour «association de malfaiteurs, détournement de derniers publics, blanchiment de capitaux, complicité de détournement de derniers publics et de recel de détournement de deniers publics», les prévenus ont tous plaidé non-coupables des charges retenues contre eux. Convoqué à la barre, le représentant de la Direction générale des impôts (Dgi) a donné des détails sur l’affaire. Devant la Cour, ce dernier a révélé pourquoi le patron de la Direction des impôts a saisi la Brigade économique et financière (Bef). Il a indiqué que le Dgi avait saisi la Brigade économique et financière après avoir constaté des manquants dans les fonds déposés au niveau du régisseur d’alors. Un audit de l’Inspection générale des finances (Igf) a révélé l’ampleur des manquants. «Nous nous fondons sur les investigations de l’Igf pour dire que les fonds disparus étaient de 4 milliards et plus de 100 millions de FCfa», a déclaré le représentant de la Dgi. Il a expliqué que Carlos Adohouannon, en raison de sa position, était le seul détenteur des clés du caveau et du coffre-fort où étaient déposés les fonds disparus. Après les différentes interventions, l’audience a été suspendue pour reprendre ce mardi 21 janvier 2025.