Un atelier bilan de présentation des résultats de la première phase pilote du projet d’éducation financière et de protection des clients des Systèmes financiers décentralisés par le biais des Centres de promotion sociale s’est tenu jeudi 26 octobre 2023 au siège du Fonds national de la microfinance. C’était en présence de tous les acteurs impliqués dans le processus.
Lancé il y a deux années, le projet d’éducation financière et de protection des clients des Systèmes financiers décentralisés par le biais des Centres de promotion sociale est dans sa phase pilote. A mi-parcours, les différentes parties engagées dans la réalisation du projet sont en conclave afin de présenter les résultats obtenus et faire ressortir les réussites et les failles. A terme, les acquis retenus permettront de dispenser des formations en éducation financière dans les Centres de promotion sociale. Selon Brice Dansou, Directeur général de la microfinance, cet atelier bilan est un cadre pour peaufiner les réflexions pour une éducation novatrice financière au profit des clients des Sfd. Pour cet atelier, il s’agira de faire le point de la mise en œuvre des activités du projet, de présenter le point du suivi des indicateurs, de présenter aux participants les résultats des enquêtes sur les comportements des clients, de faire des séances de formation et d’exposer les difficultés dans la concrétisation du projet tout en proposant des approches de solutions pour l’amélioration de la phase de généralisation, précisera Hervé Nani, Directeur de cabinet du Masm. « La première phase de ce projet mise en œuvre de janvier 2022 à juin 2023, a pris en compte cinq des 85 Centres de promotion sociale dont ceux de Cotonou Sainte Cécile, Porto-Novo Ouando, Allada, Bohicon et Lokossa », a ajouté le représentant du ministre qui a aussi indiqué qu’elle a permis de renforcer les capacités d’une vingtaine d’agents en microfinance, en éducation financière et en performance sociale. Il faut noter que depuis quelques années, l’abus des Sfd vis-à-vis des clients et le surendettement des populations qui n’arrivent plus à rembourser leurs crédits pour différentes raisons ont invité les autorités à contribuer à une éducation financière à la base et pour participer au redressement des institutions de microfinance. Ce projet est financé par le ministère des Affaires sociales et de la microfinance, l’Ong luxembourgeoise Ada et le projet Adapami.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)