Les élections couplées de 2026 préoccupent l’Académie des sciences constitutionnelle, administrative et politique (Ascap). Vendredi 06 décembre 2024, elle a organisé avec l’appui technique de la Fondation Hanns Seidel, une causerie-débat à cet effet. Portée sur le thème : « Analyse juridique des élections couplées de 2026 à l’aune du Code électoral: enjeux et perspectives », cette soirée-débats a permis aux participants d’explorer les innovations et implications de la loi.
Les modifications apportées au Code électoral dans la perspective des élections couplées de 2026 ont été au cœur d’une soirée-débats organisée par l’Académie des sciences constitutionnelle, administrative et politique (Ascap) le vendredi 06 décembre 2024, à Cotonou. Plantant le décor de la rencontre, le Professeur Léon Djossè et Aridja Frank, respectivement Doyen de la Faculté de droit et de science politique de l’Université d’Abomey-Calavi et Représentante de la Fondation Hanns Seidel a salué la tenue de la causerie-débat qui a porté sur le thème : « Analyse juridique des élections couplées de 2026 à l’aune du Code électoral: enjeux et perspectives ». Dandi Gnamou, présidente de l’Ascap a pour sa part, souligné que la rencontre vise une meilleure compréhension des dispositions du Code électoral face aux élections couplées de 2026. Cela, après avoir rappelé que les élections sont un carrefour où se rencontrent innovations légales, défis politiques. Quatre communications dont les thèmes portent sur « Le cadre juridique des élections générales : aspects constitutionnels et législatifs », « Les élections communales de 2026 et les grandes innovations du Code électoral », « Les modifications du Code électoral et leurs impacts » et « Enjeux politiques et défis pratiques liés aux élections couplées de 2026 » ont sanctionné les débats. Elles ont été animées respectivement par Gilles Badet, ancien secrétaire général de la Cour constitutionnelle et expert électoral, Chérifatou Bansou, spécialiste du droit public, Abou Soulé Adam, directeur général des élections à la Céna et Nathanièl Kitti, docteur en science politique et en droit public.
Odi I. Aïtchédji