En visite de travail au Bénin du 06 au 08 avril 2025, la ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Tanja Fajon, a visité lundi 7 avril 2025, Sèmè City et le Port autonome de Cotonou. A chaque étape de sa tournée, l’émissaire de Kalla Kajas, Haute représentante de l’Union européenne, a échangé avec les acteurs en vue de s’enquérir des réalités et des projets mis en œuvre au Bénin.
Quelques heures après avoir foulé le sol béninois dans le cadre d’une tournée ouest-africaine, l’heure n’a pas été de tout repos pour la ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Tanja Fajon. Première étape de son périple au Bénin, la patronne de la diplomatie slovène a été reçue en audience par son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari. Les deux ministres ont, non seulement, abordé l’état des relations entre le Bénin et la Slovénie, mais aussi envisagé les idées futures de leur renforcement. Au terme des échanges, les deux pays ont signé un mémorandum d’entente sur les consultations politiques et diplomatiques en vue de mieux consolider leurs liens. Selon le document, le Bénin et la Slovénie entendent renforcer leurs relations bilatérales par la mise en place d’un mécanisme de consultations politiques. Par ailleurs, les deux parties tiendront des discussions régulières dans le but d’échanger leurs points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Une séance élargie entre les deux délégations a mis un terme à la séance. Ce mémorandum marque une nouvelle ère dans les coopérations entre le Bénin et la Slovénie.
Cap sur Sèmè-City …
Sèmè-City est le deuxième point de chute de la délégation conduite par la ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Tanja Fajon. L’émissaire de la Haute représentante de l’Union européenne, Kalla Kajas, a échangé avec les responsables et les étudiants de Sèmè City sur la formation technique et professionnelle, l’un des domaines d’intervention de l’Ue. En outre, il s’est agi pendant une heure de temps, de mieux découvrir le hub de formation en termes de l’innovation, de l’éducation et des nouvelles technologies. Profitant de la circonstance, Omontayo Houehougbé a présenté les perspectives de ce lieu du savoir d’ici 2030. A sa suite, la ministre slovène a exprimé sa joie d’avoir visité Semè City, où elle a rencontré et entendu des histoires incroyables, des rêves d’entrepreneurs jeunes, d’innovateurs, des étudiants qui essayent d’obtenir le savoir-faire dans différents domaines, de la science, de l’intelligence artificielle, de la transition verte. « C’est une vraie inspiration pour moi. Nous avons beaucoup de choses en commun, et je suis heureuse d’avoir signé deux accords entre les deux pays, qui, j’espère, vont aussi encourager les étudiants à échanger des connaissances, à obtenir de la connaissance et de l’expérience », a-t-elle indiqué. Pour finir, elle a promis de soutenir les jeunes en matière d’éducation, de l’accès aux universités et aussi la possibilité à développer leurs propres startups et compétences.
L’étape du Port autonome de Cotonou

L’Union européenne contribue depuis quelques années à la modernisation du Port autonome de Cotonou à travers plusieurs financements. Pour mieux appréhender les transformations en cours au niveau de ce poumon de l’économie béninoise, la ministre slovène s’y est rendue au cours de sa visite. Des échanges avec l’équipe de direction ont permis de comprendre plusieurs aspects dont la connectivité du Port Autonome de Cotonou, le respect des droits des riverains, la sûreté du port, l’énergie et la problématique liée à l’aménagement de nouveaux quais, etc… Les réponses ont permis à l’hôte et à sa suite de mieux comprendre les mutations et les grands chantiers en cours pour une modernisation de la plateforme portuaire. Une visite a permis à la ministre de toucher du regard les changements. « C’est un port important pour les pays à l’arrière comme le Niger, le Burkina Faso, le Niger. Je pense qu’avec le soutien des partenaires des pays européens et de l’Union européenne, le Port de Cotonou peut vraiment se développer dans le futur », a laissé entendre Tanja Fajon au terme de la visite.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)