Depuis l’avènement du régime de Patrice Talon, le Bénin est l’un des pays les mieux gérés. Les sceptiques et autres critiques peuvent à nouveau s’en convaincre à l’analyse des résultats de la dernière évaluation faite par la Banque mondiale. Cette évaluation est un outil de diagnostic annuel qui permet d’apprécier sur une échelle de 1 à 6, la qualité des politiques menées et l’aptitude des institutions à favoriser une croissance durable et réduire la pauvreté. Au terme donc de l’évaluation des politiques et des institutions nationales (Cpia) organisée par l’institution bancaire mondiale, le Bénin a enregistré une progression de son score Cpia, passant de 3,5 en 2018 à 3,6 en 2019. Selon le communiqué du Ministère de l’économie et des finances, cette performance constitue la première progression positive de l’économie béninoise depuis 2008, notamment portée par les nombreuses réformes sur le plan de la « Gestion économique ». Ce qui permet au Bénin de passer 2ème sur le plan continental derrière l’Ouganda. Les progrès constatés à ce niveau concernent entre autres : les acquis en matière de transparence des politiques, de renforcement de la gestion de la dette publique et de la consolidation budgétaire. Selon les spécialistes, c’est une prouesse macroéconomique qui hisse le Bénin au niveau des pays à économie robuste comme le Ghana (3,6). Ainsi, l’économie béninoise n’est plus devancée en Afrique que par 5 pays : Rwanda (4,0), Cap Vert (3,8), Kenya (3,7), Sénégal (3,7) et Ouganda (3,7). Des avancées ont été également notées sur le volet « Gestion et institutions du secteur public », dont le score est passé de 3,3 à 3,4, grâce à l’amélioration de l’indicateur « Droits de propriété et gouvernance fondée sur des règles » passé de 3,0 à 3,5. Les progrès réalisés à ce niveau portent entre autres sur : l’enregistrement des biens immobiliers avec l’amélioration de la fiabilité et de la transparence du système d’administration foncière, et l’amélioration du processus de planification dans le secteur de la santé.