Les dossiers d’indemnisation des personnes touchées par l’expropriation des sites devant accueillir les infrastructures du Programme d’actions du gouvernement (Pag) devront être déposés au plus tard le jeudi 09 juillet 2020. La décision prise par le ministre de l’Economie et des finances, président de la commission interministérielle chargée de l’expropriation n’est pas bien cernée par des propriétaires terriens. Dans un communiqué de presse en date du mardi 16 juin 2020 signé du directeur général de l’Agence nationale du domaine et du foncier (Andf), Victorien Kougblénou, la Commission a apporté plus d’explication sur deux points fondamentaux suite aux diverses préoccupations soulevées par des citoyens. Concernant le premier point, « Les actes de présomption de propriété à savoir, les conventions de vente, les attestations de recensement, les attestations de détention coutumière et les permis d’habiter sont acceptés de même que les titres fonciers », peut-on lire. Quant au second point, il précise que « le dédommagement prend en compte aussi bien le titre foncier que les habitants et autres immobilisations ayant fait l’objet d’évaluation au préalable par les experts immobiliers commis à cet effet ». Il faut rappeller que les projets du Pag qui sont à la base des différentes expropriations sont entre autres : les logements sociaux de Ouèdo, d’Abomey et de Parakou; la cité administrative d’Ahossougbéta; le marché de gros de Kansounkpa et Zopah; le marché de Houègbo et la carserne militaire d’Allada.