La tournée d’informations et de sensibilisation des populations sur la cherté de la vie et les mesures d’atténuation prises par le gouvernement a pris fin hier, mercredi 18 mai 2022. Elle a répandu ses certitudes dans la nature riante à la cadence de la logique de l’élucidation. La forte mobilisation particulièrement ressentie dans les 77 Communes auprès des populations a impitoyablement mis au rebut l’intoxication de la coterie groupusculaire. Et, tout compte fait, la tâche de la solidarité nationale apparaît dans toute sa grandeur et dans son sérieux.
Des mots de lumière des membres du gouvernement pour convaincre, la joie communicative et rayonnante des populations ponctuée de leurs doléances et des graines de résilience pour vaincre dans une unité de rêve et d’action, les effets pervers de la cherté mondiale de la vie sous le ciel lourd de menaces. C’est l’essentiel à retenir de la tournée gouvernementale sur la cherté de la vie qui a pris fin mercredi 18 mai 2022. Belles certitudes que les échos de ce périple qui s’est fait fort de prendre à revers les tam-tams de litanies voués à intoxiquer pour empoisonner les relations entre Talon et son peuple. Une fois encore, le peuple a renouvelé sa sympathie au Nouveau départ dans ses principes, sa clarté, sa rigueur logique, son souci constant d’amélioration du bien-être individuel et collectif des populations. Cependant, il faut bien le dire: malheureusement une fois de plus, comme des paralytiques en proie à de perpétuelles chutes, les détracteurs du pouvoir en place ont fait le choix de ne pas rendre service à l’histoire. Que de préjugés véhiculés, que d’opinions mal contrôlées, que de fadaises entretenues!
Heureusement, l’œuvre gouvernementale d’ensemencement du dévoilement du vrai dans les 77 Communes du pays porte ses fruits. L’industrie d’intoxications a fait flop. Après avoir vainement fait des amalgames avec la fiscalité, les réactionnaires forcenés en complet désarroi, s’offusquent de voir la lumière jaillir des discussions tenues au sanctuaire de la raison publique entre les délégations gouvernementales et les différentes composantes représentatives des strates sociales. Et pourtant, la cherté ambiante a bien des causes : la pandémie du Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et le climat sécuritaire tendu dans les pays frontaliers. A force de vouloir sans cesse peindre en noir les dévouements relevant de la gouvernance du Nouveau départ, ces gens ont achevé de s’exposer à la rouille du discrédit.
Des mesures qui forcent l’admiration
Derrière le rideau de fumée de son ruisseau de fiel, l’engeance jésuitique ne se prive étrangement pas du profit des mesures d’atténuation prises par le gouvernement pour soulager les souffrances des populations. Au Bénin, si le sac d’engrais de 50 kg est vendu à 14.000 FCfa au lieu de 26.000 FCfa, le même sac est cédé à 18.000 FCfa au Togo et au Burkina Faso à 30.000 FCfa. Au total, 51 milliards de FCfa ont été débloqués pour soutenir les engrais. Des subventions accordées à hauteur de plusieurs milliards le mois au bénéfice des produits pétroliers pour contenir les prix à la pompe. En somme, plusieurs milliards ont été injectés à titre de subventions au profit des produits de grande consommation. Des subventions sans lesquelles les prix des produits de grande consommation auraient explosé. Dans la foulée, le gouvernement a même décidé de suspendre la mise en œuvre de la hausse des tarifs de l’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021. Mais en appeler aux sirènes de l’intoxication en véhiculant des miasmes dans les ambitions obscures d’ébranler les fondements des certitudes du Nouveau départ de la Nation est devenu une attitude de l’esprit, un entêtement pour la vermine destinée à la poubelle de l’histoire. Doté d’une force d’entraînement considérable, l’étalon du Nouveau départ a su renverser bien des montagnes pour insuffler à son peuple le privilège de l’enthousiasme pour les bonnes causes. Il est de ces moments où une seconde d’assoupissement entraîne une mort certaine, qu’il s’agisse d’un alpiniste à bout de forces, qui doit atteindre un refuge avant la tombée de la nuit glaciale, ou tout simplement, sur une quelconque route nationale, d’un automobiliste au volant de sa 4×4. Talon maintient éveillée la flamme de la veille stratégique contre les gesticulations nuisibles du cartel d’intoxications.
Le Bénin n’a ni pétrole, ni diamant. Les seules ressources proviennent des impôts. Reste que les uns et les autres doivent afficher un front uni pour respecter les décisions de contrôle des prix prises par le gouvernement face à la spéculation et celles concernant l’interdiction de la sortie frauduleuse des intrants et des produits agricoles du territoire national. Les combats s’intensifient toujours en Ukraine. La foi républicaine au devoir et la foi au vrai, c’est bien ce qu’il nous faut en présence de cette crise dont nul ne peut encore mesurer les futures gravités.
Boris Fatondji (Coll. ext.)