Les sites dédiés au recyclage des encadreurs des classes sportives a reçu hier 15 février 2022, la visite du directeur des sports des départements de l’Atlantique et du Littoral. Edgard Djossou est venu, comme à son habitude depuis le début de la formation, s’imprégner de l’évolution des choses. Une descente qui a été l’occasion pour l’autorité d’exposer les motivations ayant conduit à la mise en place d’une telle séance de remise à niveau des encadreurs sportifs des disciplines comme le football, le handball, le basketball et l’athlétisme. Lisez ci-dessous ses propos.
Le Matinal : Quel est le motif de votre visite sur les sites abritant ces séances de recyclage ?
Edgard Djossou : Ce n’est pas une visite, mais plutôt un devoir, puisque c’est une formation dénommée renforcement des capacités des encadreurs sportifs sous le projet du Programme de promotion et de développement des activités sportives (Ppdas) conduit par le Coordonnateur Dieudonné Mensah et qui s’organise par le Ministère des Sports, sous la coupole de la direction départementale de chaque département. Donc, en tant que responsable, pour avoir lancé la formation et étant sur deux sites, ça fait que je suis à cheval sur les deux sites. Aujourd’hui, ce n’est que la routine et ce n’est pas toutes les fois que je suis tenu d’intervenir, mais c’est selon l’évolution du travail et le compte rendu des formateurs qu’il m’arrive d’intervenir pour m’imprégner de l’évolution des choses et constater au mieux l’attitude des encadreurs qui sont les pionniers de cet important projet.
Un projet démarré en 2018 et recadré une première fois en septembre 2020, Pourquoi un nouveau recyclage ?
Il s’agit essentiellement d’un renforcement des capacités des encadreurs parce que en toutes choses, vu l’évolution du monde actuel, que ça soit dans le sec- teur du sport comme dans les autres domaines, il est évident que les choses changent. Et quand vous êtes censé transmettre le savoir, il est de votre devoir, en tant que concepteurs et détenteurs d’un tel projet, de vous assurer qu’effectivement le formateur est toujours à niveau. Et c’est exactement ça qui nous amène à nous assurer ces jours que les encadreurs qui sont actuellement en renforcement de capacités gagnent un plus pour leur permettre de hisser le drapeau du secteur sportif comme l’ambitionne le chef de l’Etat, Patrice Talon.
Quel (s) sera l’impact de ce projet sur les encadreurs qui, pour la plupart, sont des avertis du domaine et aussi sur les apprenants ?
Ce projet va leur apporter beaucoup de choses. Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes, au niveau du gouvernement de la rupture, en train de redorer le blason du sport de notre pays. Vous l’avez déjà constaté, il y a quelques années, l’engouement du peuple béninois au moment où, notre équipe nationale de football a été qualifiée à la Coupe d’Afrique des Nations. Vous avez vu combien de fois, quand les matchs se déroulent sur les petits écrans en termes de championnats dans les autres pays, ce qui se passe. Et depuis, la reprise de notre championnat vous voyez aussi l’envie. Ceux-là qui ont envie de ressembler aux autres stars ont besoin d’être outillés, d’être formés. On a alors l’obligation de leur donner cette chance de représenter le Bénin et assurer la relève sportive de notre pays dans toutes les disciplines. Donc, amener le sport à la base, à l’école à travers un programme noble que nous devons soutenir. Alors, ce programme doit apporter beaucoup et permettre à la relève de se prendre en charge. Egalement, c’est une formation qui va permettre à plusieurs entraîneurs béninois de corriger assez de paramètres dans leur préparation des entraîneurs pour les compétitions. Tout ceci y va pour le bien du pays d’autant qu’aujourd’hui le gouvernement béninois se donne les moyens de professionnaliser son sport.
Un mot à l’endroit de ces encadreurs qui sont les pionniers de ce projet.
Je suis très content qu’ils aient compris et qu’ils soient prêts à accompagner le gouvernement déjà à travers leur assiduité, le sérieux que nous constatons chaque jour. Nous allons toujours leur demander plus et leur demander de faire des recherches personnelles à ajouter à ce qu’ils comprennent et apprennent au niveau des formateurs pour faire de ce programme l’élite en Afrique.
Propos recueillis par : Karol Sékou (Stag)