La Fédération béninoise de football (Fbf) est en train de mettre en œuvre depuis le samedi 8 octobre 2022, l’une de ses actions pour la promotion du cuir-rond local. Il s’agit des tests de détection en cours au Bénin, au profit du Centre de formation de N’dali. Un projet qui réserve assurément, un avenir radieux au sport roi béninois.
Comme on l’a tant souhaité dans nos parutions, la reconstruction du football local prend peu à peu son envol sous nos cieux. Handicapé de jeunes talents idéalement formés, le football béninois va bientôt sortir de sa léthargie pour étonner le continent et pourquoi pas le monde. Le comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) dirigé par Mathurin de Chacus, a décidé de repartir à la base. Un retour à la racine du football qui se concrétise par des tests de détection démarrés depuis quelques jours selon un chronogramme bien établi pour couvrir toute l’étendue du territoire national. Les jeunes talents cachés dans les tréfonds du pays sont en train d’être dénichés pour se faire former afin de défendre valablement les couleurs nationales à l’avenir. Au demeurant, le Bénin, qui s’échine aujourd’hui à prendre les marques d’une grande Nation sportive, aura la capacité de fournir dans les années à venir, des superstars du football à l’instar des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Nigéria sans oublier les ogres du Maghreb comme l’Égypte et l’Algérie. L’envol est pris et seul le sérieux tenu par la rigueur va faciliter l’atteinte des objectifs fixés par le président Mathurin de Chacus. Les contre-performances soulevant la colère des férus de cette discipline seront bientôt rangées au placard pour de nouveaux jours. Rien n’est tard. Il suffit juste d’y mettre de la bonne volonté pour y arriver un jour. Cela appelle à développer autour de ce projet de détection et de formation des jeunes au profit du centre de formation de N’Dali, des politiques visant à la formation et au recyclage des formateurs. De même, cela demandera d’attirer l’expertise de la Confédération africaine de football (Caf), qui, dans sa vision de voir le football africain brillé sur le toit du monde, n’aura pas d’autres issues que d’accompagner ce projet prometteur. Patient depuis des années malgré les intempéries, le public sportif béninois va bientôt retrouver son sourire dans les années à venir.
Promotion du sport-étude, socle du développement rassuré
Conscient de ce que le Bénin n’est pas encore réellement une Nation de sport, il urge d’associer à ce secteur, d’autres activités. L’exemple palpable est le programme de jeunes secouristes, jeunes reporters… instauré par le gouvernement béninois à travers son ministère des sports pour la valorisation des métiers autour des pelouses. Ceci étant, la Fbf dans son ambition de promouvoir le talent sportif à la base, doit résolument y associer les études afin de permettre à ces jeunes de s’assurer non seulement, leur carrière sportive, mais également, de préparer en même temps, le lendemain de leur vie sportive. Le constat amer aujourd’hui au pays, est que les jeunes s’adonnent plus au sport qu’aux études. Ce sont autant de raisons qui amènent d’ailleurs les parents à ne pas accompagner les enfants dans leur envie de devenir de grands joueurs. Ce rêve s’effondre alors dans sa coquille. Autant de facteurs qui inhibent l’essor du football local depuis des lustres. Cependant, la nécessité de la promotion du sport et étude s’impose afin de permettre à chacun, de se retrouver à travers son savoir-faire. Il faut souligner que ces tests de détection qui ont lieu dans plusieurs Communes du Bénin sont faits par un groupe de techniciens composés entre autres de Immaculée Agbakou, Mathias Déguénon, René Mensah, Moussa Latoundji, Jonas Bidé et Rachad Chitou coiffé par le directeur technique national (Dtn), Adolphe Ogouyon.
Karol Sékou (Coll)