La Cité des Kobourou était confrontée à d’énormes difficultés sur tous les plans avant l’arrivée de Charles Toko à la tête de l’executif municipal. Au cours de la passation de charges mardi 9 juin 2020, le prédécesseur de Aboubacar Yaya a, avant d’exposer ses grandes réalisations, passé au peigne fin plan par plan les problèmes qui, lentement faisaient perdre la confiance des Partenaires techniques et financiers. Selon le maire sortant, avant son installation en 2016, la municipalité de Parakou présentait des lacunes aussi bien sur les plans budgétaire, administratif, structurel que diplomatique. « Au plan budgétaire, la Commune de Parakou avait accumulé des déficits successifs depuis 2003 pour en être à un milliard six cent millions environs en 2016. Ce montant comprend le déficit d’exécution (500 millions), les ressources Fadec reportées (900 millions) et les autres financements que sont les ressources du partenariat Parakou-Orléans et celles du Fonds de transition Eau », a laissé entendre Charles Toko. Ce déséquilibre budgétaire presque chaotique dans lequel se trouvait la ville pendant plusieurs années l’amenait progressivement vers non seulement à une déconnexion de tous ses partenaires financiers, mais aussi à la suspension du Fadec voire la perte des ressources des partenaires financiers. Au dire du désormais ex-locataire de l’hôtel de ville de Parakou, le fonctionnement de l’administration et le secteur foncier étaient également à la traîne, notamment dans le paiement de fonds revenant aux géomètres dans le cadre des lotissements. Toutes ces lacunes ont été comblées grâce au dynamisme du premier citoyen qui a réussi en quatre années de gestion à inscrire Parakou dans le concert des grandes Communes.