La Commission électorale nationale autonome (Céna) a organisé le jeudi 17 octobre 2024, un atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation des agents électoraux et de l’accréditation des observateurs. Les travaux ont été ouverts par le président de l’institution, Sacca Lafia, en présence des parties prenantes aux processus électoraux dont les représentants des partis politiques, les agents électoraux et des cadres de la Céna.
Procéder à une évaluation objective de la gestion des activités de recrutement, de formation des agents électoraux et du processus d’accréditation des élections passées afin de formuler des recommandations pertinentes pour une meilleure gestion des prochaines joutes électorales. C’est l’objectif de l’atelier d’échanges qui se tient à Cotonou entre la Céna et les parties prenantes aux processus électoraux. Dans son discours d’ouverture, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Sacca Lafia, a levé un coin de voile sur les raisons qui sous-tendent l’organisation de cette activité. D’après lui, cet atelier de réflexion est l’occasion pour la Céna et pour les parties prenantes aux processus électoraux, de tenir compte des divers acquis et expériences des élections passées afin de mieux préparer les élections générales de 2026. Selon ses dires, il convient de revisiter les dispositifs de processus électoraux déjà en place et de définir ensemble de nouvelles stratégies garantissant la mise à disposition des agents électoraux des observateurs et des professionnels des médias bien outillés pour affronter les nouveaux défis liés à leur mission. « Les élections législatives de 2023 nous ont permis de tirer des leçons précieuses, notamment liées au recrutement et à la formation des agents électoraux, au processus d’accréditation des observateurs nationaux et internationaux. Ce défi que nous avons relevé constitue une source d’inspiration importante pour les élections générales de janvier 2026. Aussi, nos discussions, nos échanges d’aujourd’hui auront-ils une répercussion déterminante sur l’organisation des activités futures liées au recrutement, à la formation des agents électoraux et à l’accréditation des observateurs électoraux », a-t-il déclaré. Il est convaincu que les recommandations issues du présent atelier permettront de poser les bases d’une gestion électorale plus saine, rigoureuse et transparente. « Je vous exhorte donc durant cet atelier à faire preuve d’une grande ouverture d’esprit et que chaque contribution, chaque réflexion constitue un pas en avant vers des raisons innovantes, crédibles et transparentes », a-t-il invité. Il est à rappeler que l’atelier sera meublé par trois communications. Il s’agit de la gestion du recrutement des agents électoraux ; de la qualité de la formation des agents électoraux et de la gestion de l’observation électorale.
L. A.