La saison 2022 (1443 Hégire) du Hadj se déroulera du jeudi 07 juillet au mardi 12 juillet, en fonction du calendrier lunaire. A l’approche de ce cinquième pilier de l’Islam, la communauté musulmane n’a plus de souci à se faire des conditions de voyage. Elle sait désormais et ce depuis 2016 que le président Patrice Talon a donné satisfaction à ses différentes demandes liées au dysfonctionnement chronique.
La communauté musulmane du Bénin ne cessera de témoigner sa reconnaissance au président Patrice Talon pour la facilitation du pèlerinage à la Mecque. En attendant d’aborder les préparatifs qui ont commencé pour cette année 2022, car à cause du Covid-19, le voyage n’a pas été possible ces dernières années, il convient de revenir sur le bilan des précédents, depuis 2016. Le 26 novembre 2018, le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci a fait le point de trois années de gestion du Hadj avec la communauté musulmane. En effet, de 2016 à 2018, le gouvernement du Nouveau départ a assuré trois pèlerinages en Arabie Saoudite avec une réussite inégalable par rapport aux anciennes organisations. Avec dextérité et management, il a convoyé 3000 à 3500 pèlerins par an. L’originalité du Hadj sous Patrice Talon est qu’il est comme du vin et se bonifie chaque année en amélioration. Autrement dit, la satisfaction des voyageurs s’accroit en attraction, en sécurité chaque année. Des avancées qualitatives qu’il convient de mettre à l’actif du grand visionneur du développement du Bénin, le président Patrice Talon, qui en personne, s’est majestueusement impliqué dans la réussite totale. Et par ce geste aux allures grandioses à l’égard de ses compatriotes musulmans, des mots de reconnaissances ne tarissent pas. Pour Amidou Orou-Djeri, président du Conseil national de coordination du Hadj au Bénin, sans fausse modestie, l’organisation du Hadj est en train de prendre une envolée sans pareille au Bénin. A le suivre, le régime en place a travaillé à l’obtention à 100% des visas demandés, l’établissement à 100% des passeports pour le Hadj avec toutes les diligences nécessaires et les reprises urgentes et immédiates des passeports non lisibles par les lecteurs des diplomates saoudiens, la disponibilité sans faille et impeccable des agents de la Police républicaine à travers le Service de l’émigration et de l’immigration pour les différentes phases d’enrôlement sur le territoire national. A cela s’ajoutent les actes forts et louables posés par le ministre de la Santé à l’égard de qui une mention spéciale a été décernée. Le patron de la Santé au Bénin a mis à temps à disposition les vaccins exigés par les autorités saoudiennes. En ce qui concerne le contrat d’affrètement d’avion pour le transport des voyageurs, tout était au rendez-vous à bonne date. «Au nom de Conaco-Hadj Bénin, nous vous prions, monsieur le coordinateur national de l’organisation du Hadj au Bénin, de transmettre nos sincères salutations au président de la République, et prions Allah, le tout-puissant de l’assister dans l’œuvre salvatrice de redressement qu’il fait pour le Bénin», a déclaré Amidou Orou-Djéri. Mais puisque les actions du régime de Cotonou ont une résonnance certaine, d’autres témoignages n’ont pas échappé à la rencontre bilan. A en croire l’imam de la cité des Aïnonvis, président de l’Union islamique du Bénin, Houezéifa Amzat et le haut dignitaire de la communauté musulmane au Bénin, le gouvernement s’est sacrifié pour permettre aux fidèles musulmans d’accomplir en toute quiétude les rites du cinquième pilier de l’islam. A en croire certains, ils implorent l’Exécutif à aller plus loin dans les avancées en procédant à l’ouverture d’un Consulat général de l’Arabie Saoudite au Bénin aux fins de faciliter davantage la délivrance des visas et autres formalités administratives saoudiennes.
Les réponses du ministre Agbénonci aux musulmans
Très émerveillé par ce tableau alléchant d’un parcours pas gagné d’avance avec les problèmes légendaires à ce pèlerinage au Bénin, le ministre des Affaires étrangères s’est fondu en actions de grâces à Allah, le tout miséricordieux qui fait grâce de conduire à bon port l’accomplissement de ce pilier de l’islam. « Tout ce que vous venez de dire sur l’effort que nous sommes en train de faire avec vous pour que le pèlerinage soit digne de notre pays, soit digne de notre image, m’amène d’abord à rendre grâce à Dieu pour le fait que nous nous sommes entendus pour que ce 5ème pilier de l’Islam se fasse chaque année davantage. Toutes les fleurs que vous avez jetées sont destinées au président de la République parce que je peux porter témoignage devant vous qu’il n’a jamais refusé de m’écouter lorsque je demande à le rencontrer pour lui parler du Hadj. Je peux vous dire aujourd’hui que pour certaines réunions qu’il a organisées, il était très occupé voir très fatigué, mais toujours disponible à entendre parler du Hadj. Je voudrais prendre toutes les bonnes appréciations faites ici et les lui transmettre », a indiqué Aurélien Agbénonci. Sachant que cette réussite reste l’effort de tous, le numéro 1 des Affaires étrangères s’est réjoui de ce bilan pour tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Hadj et a exhorté la communauté musulmane à saisir l’opportunité de cette rencontre pour rechercher les moyens de faire encore mieux pour un Hadj exempt de difficultés pour les pèlerins. Un objectif atteint au cours de cette rencontre qui a pris fin par un engagement des acteurs à maintenir le cap pour une organisation du Hadj encore plus réussie au Bénin.
Les appréciations de El Hadj Malèhossou
«Avant Patrice Talon, les fidèles musulmans restent à Zongo sans trouver même de l’eau pour pouvoir se laver. En dehors de cela, lorsque tu es programmé, on te dit que tu es dans le premier vol, tu t’y rends et sans suite favorable. Déjà ici au Bénin, l’on bouffait l’argent qu’on ira utiliser à la Mecque parce que le vol se fait toujours en retard. Ces dysfonctionnements étaient dûs à une mauvaise organisation. Le gouvernement avait laissé la main à des structures qui faisaient tout à leur convenance. Tout cela c’est de la mauvaise organisation et c’est ce que nous vivons. A la Mecque pour aller à la mosquée, il faut parcourir près de dix kilomètres en quittant l’hôtel. Cela veut dire que si tu quittes chez toi, tu quittes ton hôtel tu feras au moins deux heures de temps à pied avant de venir à la mosquée parce que les taxis ne sont pas aussi moins chers. Si tu viens à la mosquée tu y restes jusqu’à la prière du soir. C’est ce que nous vivons. En dehors des bagages, celui qui a payé des petits trucs au lieu de bouger avec, tu viens au Bénin et c’est après une à deux semaines que tu vas voir tes bagages. Des fois, il y a des pertes de bagages. Mais à l’arrivée du président Talon, nous nous sommes réunis dans un comité. On a fait des propositions à travers un rapport déposé. C’est cela qu’on est en train de suivre jusque-là. On dit M. le président, il nous faut un bâtiment pour pouvoir loger nos frères qui viennent de loin qui passent des jours à la mosquée de Zongo dans des conditions difficiles. Maintenant, le gouvernement nous a construits un grand bâtiment. Nous lui avons posé un problème de vol et avec le rapport du comité, il a suivi les modalités proposées pour que le voyage soit facile. Aujourd’hui, personne ne peut se plaindre. La chose qui reste, ce sont les pas qu’il faut poser pour que nous puissions trouver les aliments de chez nous pendant cette période. Nous sommes confiants que le gouvernement nous le fera car il a fait plus que cela».
Bienvenue Agbassagan