La Police républicaine est décidée à enrayer la pègre à Parakou. Déférant aux instructions du directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya, pour un changement de paradigme sécuritaire en cette veille des fêtes de fin d’année, des séances de concertation ont été organisées sous le leadership du directeur départemental de la Police républicaine du Borgou, Lambert Agblo. Après lesdites séances, trois zones critiques ont été identifiées dans la Cité des Koburu. La première zone critique, selon le directeur départemental adjoint de la Police républicaine du Borgou, Alain Bamènou, est constituée des zones où les voies sont difficiles d’accès. « Par ces temps de pluie, vous devez constater que sur certaines pistes secondaires, il est difficile pour les automobilistes et les motocyclistes de circuler de façon linéaire », a indiqué le commissaire principal de Police. La deuxième zone critique, ce sont les zones où l’éclairage par temps de nuit est presque inexistant ou totalement réduit. « Il n’est pas rare de voir que sur certaines pistes secondaires, dans certains quartiers sur un à deux kilomètres, il n’y a pas du tout d’éclairage », a mentionné Alain Bamènou. La troisième zone critique est constituée des endroits où il y a généralement la dissémination des ghettos, la consommation de chanvre indien, des stupéfiants qui empestent la santé des jeunes. C’est ce travail professionnel de la Police républicaine à Parakou, qui a permis d’anéantir dans la nuit du 9 au 10 septembre 2021 au quartier Nima, trois malfrats qui ont agressé un conducteur de taxi-moto pour le déposséder de son bien.