Lentement mais sûrement, la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) se conforme à l’article 3 de la loi n° 2012-36 du 15 février 2013 portant sa création. Après l’installation des officiers des droits de l’homme du département de l’Atlantique le 17 février 2022, le vendredi 18 février a été le tour du département du Zou. C’était au cours d’une cérémonie solennelle sous la houlette du président de la Commission, Isidore Clément Capo-Chichi, dans les locaux de la section départementale à Bohicon.
‘’Les relations entre l’Odh et les acteurs de promotion des droits de l’homme du Zou’’, c’est le thème retenu à la cérémonie d’installation des officiers des droits de l’homme dans le Zou. Les deux communicateurs, Serge Prince Agbodjan, rapporteur général de la Cbdh, assisté de Sidikatou Adamon Houédété, vice-présidente de la Commission, ont mis un accent particulier sur la mission, les attributions, l’étendue des pouvoirs et les limites de la Commission. A les suivre, ces représentants de la Cbdh dans le département ont pour devoir, de recevoir les plaintes des victimes d’atteintes aux droits de l’homme, de collecter des informations précises et d’améliorer la coordination entre les victimes et la Cbdh. Une mission qui reste impérative, car elle se révèle comme un défi pour les sections régionales. « La défense des droits de l’homme est un défi au niveau des sections régionales, un défi national et un défi au plan international dans la mesure où le Bénin a ratifié des conventions internationales dans le domaine des droits de l’homme », a précisé Isidore Clément Capo-Chichi, président de la Cbdh. Prenant la parole, le directeur pays de l’Association du barreau américain (Aba Roli) s’est dit heureux du soutien dont bénéficie la Cbdh et qui lui permet d’aller au-delà de son rôle d’information et de promotion des droits de l’homme pour se rapprocher des populations et accompagner les victimes de violation des droits humains.
B.A