L’Organisation mondiale de la santé (Oms), organise depuis hier, mardi 21 mai, et ce, jusqu’au jeudi 23 mai 2024 à Cotonou, un atelier inter-pays de partage d’expériences sur l’introduction et le déploiement de vaccins antipaludiques. Il réunit plus d’une dizaine de pays africains, dont ceux ayant déjà introduit le vaccin antipaludique dans leur programme élargie de vaccination (Pev) et ceux qui s’apprêtent à le faire. C’est le représentant du ministre de la Santé, Ali Imorou Bah Chabi, qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence de la coordonnatrice du Système des Nations Unies, Aminatou Sar et des délégations présentes.

Contribuer à l’introduction réussie de la vaccination contre le paludisme au Burundi, Tchad, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Niger et au Mozambique en tirant les leçons de l’expérience des ministères de la santé du Ghana, du Cameroun, du Burkina-Faso, du Bénin, du Liberia et de la Sierra Leone. C’est l’objectif de l’atelier inter-pays de partage d’expériences sur l’introduction et le déploiement de vaccins antipaludiques en Afrique, qui se tient à Cotonou depuis hier, mardi 21 mai 2024. Pour la coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, cet atelier constitue une plateforme et une opportunité pour les cinq pays ayant déjà introduit le vaccin contre le paludisme (Cameroun, le Burkina Faso, le Bénin, le Liberia et la sierra Leone) ainsi que les pays ayant conduit la phase pilote (Ghana, le Kenya et le Malawi), de guider les prochains pays dans les différents domaines de préparation de cette importante activité à savoir la planification, le renforcement de capacités des acteurs, la logistique et le suivi-évaluation, etc. Selon ses dires, les échanges d’expériences et les bonnes pratiques de cet atelier, seront essentiels pour assurer une mise en œuvre efficace de ces vaccins dans nos pays respectifs. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du ministre de la Santé, Ali Imorou Bah Chabi, s’est réjoui de cette rencontre qui réunit les pays ayant déjà introduit le vaccin antipaludique dans leur programme et les autres pays frères qui se préparent à l’introduire afin d’échanger sur les stratégies et activités optimales pour une introduction réussie de ce vaccin. Il a exhorté toutes les délégations à faire preuve d’assiduité et d’échanges ouverts et sans retenue aucune pour que les résolutions qui vont sortir de l’atelier contribuent effectivement au déploiement rapide du vaccin antipaludique et à l’atteinte de l’objectif de l’élimination du paludisme dans la région africaine.
Léonce Adjévi





