Il se tient depuis hier, jeudi 05 septembre 2024, sur le campus d’Abomey-Calavi, une rencontre dénommée « Journée de l’activiste climat ». Initiée par Tabaraka Bio Bangana, elle réunit des jeunes activistes béninois. C’est la directrice de promotion de l’écocitoyenneté au ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, Arielle Akouété qui a procédé à l’ouverture de la rencontre.
L’objectif de cette rencontre est de renforcer les capacités des jeunes à devenir des leaders de l’action climatique. De façon spécifique, il s’agira de les former aux enjeux climatiques, de renforcer leurs compétences en matière de plaidoyer, de communication, de mise en œuvre de projets climatiques et en négociation climatique et de créer un réseau de jeunes activistes climatiques pour favoriser l’échange de bonnes pratiques et la collaboration. Pour Tabaraka Bio Bangana, initiateur de la journée, l’heure n’est plus à la dénonciation. C’est plutôt le moment d’innover. « Aujourd’hui, il est urgent pour que nous jeunes, nous puissions innover, quel que soit notre secteur parce que le climat touche tout. On doit pouvoir apporter, innover. On a dépassé l’époque où il faut dénoncer, on est maintenant dans l’époque de l’innovation, de la professionnalisation, d’apporter de nouvelles solutions à notre pays », a-t-il déclaré. Pour sa part, Guillaume Agboton, représentant du directeur départemental du ministère du cadre de vie et des transports du Littoral, a laissé entendre que le contexte qui appelle cette journée est un contexte qu’il faut qualifier doublement car dit-il, « cela permettra d’associer cet engagement climat aux activités professionnelles de ces jeunes ».
Le comportement des jeunes activistes : un mode de vie
Dans son discours d’ouverture, la directrice de promotion de l’écocitoyenneté au Ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, Arielle Akouété, est revenue de long en large sur l’impact de la jeunesse dans le changement de comportement. « Nous avons besoin de jeunes déterminés comme vous, pour sauver le Bénin de demain. Etre activiste ne veut pas seulement dire faire des débats, parler. C’est un mode de vie. Les messages que vous véhiculez, vous devez en vivre le contenu. Si quelqu’un se dit activiste du climat et qu’il est le premier à jeter les ordures par terre, il n’a rien à enseigner à quiconque. Il est important que vous sachiez que la force de vos messages dépend de ce vous faites et pensez au quotidien. Ne laissez personne vous faire croire que vous perdez votre temps. Vous n’en perdez pas. Vous êtes en train de construire le Bénin de demain », a-t-elle déclaré. Il est à rappeler que la journée porte sur le, thème « Solidarité mondiale et justice climatique : les jeunes au cœur de l’action climatique ».
Léonce Adjévi