Chaque 1er juin, la nation béninoise célèbre la nature à travers des initiatives et des actions telles que la plantation de jeunes arbres pour la santé, le bien-être social et, surtout, l’écologisation du cadre de vie. 40 ans d’engagement citoyen pour la protection des écosystèmes et de la biodiversité. La ville de Pobè n’a pas été exclue de l’édition 2024, qui a pour thème : « Restauration forestière et innovation ».
À l’école primaire publique d’Ayéladjou d’Onigbolo, dans l’arrondissement d’Issaba, le maire de Pobè, Simon Adébayo Dinan et une forte délégation de la mairie ont réitéré leur engagement à contribuer au développement d’une planète plus verte, d’un environnement plus sain et d’une économie verte. Des hommes politiques communautaires et locaux, des écoliers, des parents, des enseignants, des forestiers et des dirigeants de l’administration locale se sont réunis à Onigbolo pour donner à cette édition 2024, un caractère particulier. Tous les acteurs présents ont pu défendre cette problématique et les bénéfices des forêts pour la protection de l’environnement et le bien-être des populations. Pour le maire de Pobè, Simon Dinan, l’arbre est un symbole de résilience communautaire et une arme dans la lutte contre les phénomènes de changement climatique. Il a rappelé l’importance du patrimoine forestier et le rôle important que jouent les forêts dans la préservation des espèces. Choisir une école primaire pour célébrer cet anniversaire n’est pas une tâche facile. L’objectif est « d’inculquer une culture de plantation d’arbres aux enfants dès leur plus jeune âge », a-t-il révélé. Il a ensuite invité tous les citoyens de Pobè à une campagne de reboisement systématique et intensive. Albert Loko Bonou, gestionnaire des Eaux et Forêts de la Commune de Pobè, est revenu sur les différentes plantes plantées et a présenté une analyse globale de la déforestation dans la commune. Selon lui, les pressions démographiques ont suffisamment d’impact sur les forêts pour que des mesures urgentes soient nécessaires pour restaurer la biodiversité. Il a ensuite fourni des détails techniques et expliqué pourquoi il avait choisi les trois plantes forestières à croissance rapide qu’il avait utilisées : l’acacia, le kaya senegalensis et le ceiba. « Je sais que le gouvernement a fourni des repas scolaires aux écoles. Vous aurez besoin de bois de chauffage pour alimenter ces cantines et cuisiner ces repas. Et nous voulons que toutes les écoles soient indépendantes en matière d’approvisionnement en bois de chauffage… Vous remarquerez que nous demandons aux enfants d’apporter du bois de chauffage pour cuisiner. « Pendant les trois ou quatre prochaines années, les enfants ramasseront du bois de chauffage dans leurs propres forêts », a-t-il souligné. Il s’assure que l’équipe est prête à gérer la forêt de manière rationnelle.
M. A.-A. (Br Ouémé-Plateau)