La destination politique de l’ex-député Guy Mitokpè sera connue dans les prochains jours après sa démission du parti Restaurer l’espoir (Re) le 12 avril 2022. Pour l’instant, l’ancien filleul de Candide Azannaï est en pourparler avec les responsables de plusieurs formations politiques dont deux principalement de l’opposition qui lui font la cour. Il s’agit du parti « Les démocrates » et une autre formation politique dont l’identité n’a pas été dévoilée car les discussions se poursuivent et une déclaration en bonne et due forme sera faite au moment opportun pour officialiser son point de chute. « Après ma démission, j’ai discuté avec pratiquement tout le monde. J’ai échangé avec les responsables de Moele-Bénin, du Bloc républicain (Br), de l’Union progressiste (Up), de « Les démocrates », de Restaurer la confiance (Rlc) et du Parti du renouveau démocratique (Prd) », a confié l’invité de l’émission « Cartes sur table » de « Océan Fm » ce dimanche 14 août 2022. Après les divers échanges, l’ancien président du Bureau exécutif fédéral (Bef) de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) a avoué que sa conviction n’a pas changé. La posture qu’il avait adoptée en qualité de député qui était une conviction n’a non plus varié. « Après avoir fait tous ces tours, je me suis rendu compte que ma posture n’a pas changé. Je me suis rendu compte que la posture que j’avais adoptée au sein du Parlement, c’était une posture de conviction. Aujourd’hui, j’ai encore suffisamment de raison de croire que je n’ai pas changé et que je ne changerai pas de si tôt », a-t-il ajouté au micro de Joël Tchogbé.
Up et Br exclus d’office
Guy Mitokpè exclut donc d’office les deux grands partis de la mouvance que sont l’Up et le Br que beaucoup ont tôt fait de lui attribuer comme son point d’atterrissage. Pour l’ancien parlementaire, il a des choses à dire contre le président Talon raison. Et pour le faire aisément, tout en étant en phase avec sa conviction, il préfère évoluer dans l’opposition. Raison pour laquelle il a déclaré pour clore le débat : « je suis et je reste opposant au régime du président Talon ».
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