« Les réformes étaient nécessaires. Nous avons échangé en amont en attendant qu’à l’étape qui est celle-ci, l’étape de l’avant-projet, que nous puissions déjà avoir l’occasion d’opiner sur les différentes réformes qui sont proposées en attendant que le travail technique se fasse au niveau des commissions. Je pense que ça va faciliter les travaux en commission et cela va nous permettre de mieux comprendre et d’aller plus vite dans l’adoption de cette loi. Le projet de loi a déjà des chances d’être adopté. Je ne viole aucun secret en disant que tel cela a été présenté, si les amendements proposés sont pris en compte, je pense qu’à l’Assemblée nationale, ça pourra facilement passer. Par rapport au second projet, je pense qu’il y a eu un renforcement des dispositifs répressifs qui existaient. Nous avions une kyrielle de lois qui protègent la femme. Nous avions une multitude de lois éparses depuis l’international jusqu’au niveau interne mais qui sont aujourd’hui dispersées à travers le temps et l’espace. Maintenant, on a essayé de regrouper les dispositions respectives, on a innové et on a renforcé ces dispositions. On a criminalisé aussi certaines infractions. Je pense que c’est bon pour la femme. Cela permettra de mieux protéger le sexe faible ».