Lutte contre la cybercriminalité : Des conseils pour ne pas se faire arnaquer

Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels communément appelés « gaymen » utilisent plusieurs moyens. Néanmoins, des dispositions peuvent être prises par la population pour échapper à leur arnaque.  

Comme le dit un vieil adage « Tout ce qui est or ne brille pas ». Quand quelque chose est trop beau pour être vrai, souvent c’est parce que ça ne l’est pas. Une offre trop avantageuse doit immédiatement inciter à la prudence, en particulier s’il est demandé de verser de l’argent pour en bénéficier. C’est ce qu’a déclaré le Directeur de la sécurité numérique à l’Agence des systèmes d’informations et du numérique, Ouanilo Médégan Fagla. Intervenant vendredi 21 avril 2023 sur l’émission spéciale sur la « Cybercriminalité : fléau moderne », le responsable de l’Assin a invité la population à avoir des réflexes en termes de comportement. Il a notamment martelé qu’aucune opportunité trop urgente venue de quelqu’un que l’on ne connait pas ne doit être saisie. « Si c’est trop beau, cela risque vraiment de ne pas être vrai » a-t-il déclaré. Poursuivant, Ouanilo Médégan Fagla révèle que sur internet, il faut d’abord, à priori, prendre tout comme faux, quitte à attester de la véracité après vérification. De plus, « vous ne gagnerez quasiment jamais à un concours par hasard de Mtn etc.., ça n’existe pas. Vous ne gagnerez pas si vous ne vous êtes pas inscrit vous-même » affirme Ouanilo Médégan Fagla. Egalement, il ne faut jamais communiquer d’informations ou renseignements personnel en l’occurrence les données bancaires telles que le numéro de carte bancaire, le code confidentiel, les mots de passe, etc. en réponse à un mail ou une quelconque demande. « Que cela soit vrai ou faux, ne renvoyez aucun argent mal envoyé par une personne. L’opérateur fera son travail lui-même » a-t-il déclaré.   Présent dans le panel des invités de l’émission, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a renchéri ces propos en affirmant que le gouvernement ne lance aucun avis de recrutement par lequel il demande de payer pas MoMo. « Tout paiement public se fait au Trésor. Par conséquent, tout autre moyen de paiement exigé pour accéder à un emploi rémunérateur, n’est rien d’autre qu’une arnaque »,  a-t-il confié

Faith Kiki (Stag)