Les 2240 plaquettes de cocaïne estimées à 2,5 tonnes découvertes dans un entrepôt à Ekpè ont été détruites le vendredi 08 octobre 2021 à Ouidah. L’opération a été conduite par Directeur des affaires pénales et des grâces (Dapg) au Ministère de la justice et de la législation. A en croire Séïdou Boni Kpégounou, cette opération fait suite d’une part, à la saisie d’une importante quantité de cocaïne la semaine écoulée et d’autre part, à la saisie de 9 Kg de cocaïne, de 4 Kg d’héroïne et environ 337 Kg de cannabis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il a tenu à rassurer l’opinion publique qu’il n’y a pas vice de procédure dans la destruction de ces stupéfiants quand bien-même les dossiers sont toujours pendants devant les juridictions. « On ne peut pas commercialiser de la cocaïne et autres produits prohibés. La finalité des procédures est la destruction des scellés des stupéfiants ordonnée par les juges. Que la décision de destruction soit prise avant la fin de la procédure ou au cours de procédure, cela n’est pas interdit par le Code de procédure pénale. La loi l’autorise sans ambages. De plus, il n’est pas facile pour les forces de l’ordre de garder 2.240 plaquettes de cocaïne faisant 2,57 tonnes. C’est un exercice harassant pour les hommes en uniforme qui ont passé deux semaines de l’entrepôt à Ekpè », a-t-il martelé. Par ailleurs, le magistrat Kpégounou a remercié les membres de la Commission de destruction des stupéfiants pour le travail de qualité qu’ils abattent au quotidien afin que le Bénin ne devienne jamais une plateforme tournante de la drogue. Car, dit-il, les stupéfiants constituent des dangers pour les populations.