Le projet de budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique traduit une ambition qui porte sur un montant de 81.476.997.498 de FCfa contre une même ambition de 85.619.889.000 de FCfa pour l’année 2023. Ce qui traduit une légère réduction de 4,84%. C’est ce qu’a révélé la ministre Éléonore Yayi Ladékan devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale le lundi 27 novembre 2023, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a défendu son projet de budget pour l’année 2024. Mais avant, elle a fait le bilan de l’exercice en cours. « Nous sommes pour l’exécution base engagement à 67,28% contre 45,64% en 2022 et pour la base ordonnancement, nous sommes à un taux de 55,85% contre 43,07% en 2022. Ceci signifie que nous avons déjà dépassé la barre des 50%. Pour ce qui concerne le taux d’exécution physique, nous sommes à 48,01% contre 46,14% en 2022 », a précisé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En présentant le projet de budget du Mesrs pour l’année 2024, elle a fait savoir qu’il porte sur un montant de 81.476.997.498 de FCfa contre 85.619.889.000 de FCfa pour l’année 2023. En sacrifiant à cet exercice, elle a annoncé de nouveaux défis. Elle avance qu’au cours de l’année 2024, son département ministériel maintient sa rigueur dans la poursuite des réformes parce que ces réformes se sont avérées salutaires. « Nous avons déjà des résultats très positifs que les députés ont appréciés. La qualité de la formation dans nos universités est une question prioritaire pour le gouvernement de la rupture et nous comptons maintenir cette priorité en agissant sur les ordres de formation qu’il faut déjà harmoniser pour faire en sorte qu’ils soient dynamiques. Les diplômés qui sortent doivent avoir le sourire quant à leur insertion professionnelle. Il s’agit là d’un élément déterminant pour la qualité de l’enseignement. Même chose pour la qualité des acteurs pour que n’entre pas dans ce milieu qui veut et comme il veut (…) Nous avons présenté nos quatre programmes qui ont été fouettés pour traduire une ambition supérieure. Le programme de la recherche a été vraiment musclé. Notre ambition est de mettre en place une agence béninois de la recherche et de l’innovation qui va fédérer les différentes petites structures qui existaient pour aller à de grands résultats. Par rapport à cela, nous avons fait appel à toutes sortes de compétences, aussi bien nationales qu’internationales. Nous faisons tout cela pour les étudiants qui sont au cœur de nos ambitions », a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : « Nous avons déjà tourné la page des longues attentes en ce qui concerne les allocations. Nous comptons poursuivre dans la même dynamique pour que les étudiants puissent avoir leurs allocations à temps. Nous avons abordé la question du transport des étudiants, la question de leur hébergement (…) Les députés ont été satisfaits. Ils s’attendaient à ce qu’on vienne avec un montant un peu plus important (…) Ils ont aussi montré leur intérêt par rapport à un grand projet qui traduit la volonté du gouvernement de créer un pôle national, régional et international pour permettre à nos enfants dont les parents ont les moyens et qui ont l’habitude d’aller très loin à la recherche des formations de pointe de pouvoir les trouver sur place au Bénin… »
Martial Agoli-Agbo
(Br Ouémé-Plateau)