Le ministre du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, a présenté hier mardi 21 novembre 2023, les crédits alloués à son département au titre de la gestion 2024. Le montant global est de 46.904.460.507 de FCfa répartis en dépenses ordinaires à hauteur de 6.380.628.507 de FCfa et en dépenses en capital à raison de 40.523.832.000 de FCfa.
De façon spécifique, 38.157.605.318 de FCfa sont alloués aux actions du tourisme. La culture et les arts vont absorber 5.452.702.121 de FCfa tandis que le programme support bénéficie d’un crédit de 3.294.153.068 milliards de FCfa. Comparativement à l’année 2023, le budget du ministère du Tourisme, de la culture et des arts, connait une baisse globale de 0,65%. Selon le ministre Jean-Michel Abimbola, ce budget vise à poursuivre la mise en œuvre du Plan de sécurisation du parc Pendjari/W, la poursuite des travaux des infrastructures à Ganvié, la poursuite des travaux des ouvrages du complexe Marina, le démarrage des travaux de construction du village de vacances de type Club Med, la poursuite de la construction du Musée des rois et des Amazones du Danhomè (Murad) ainsi que la réhabilitation des palais royaux d’Abomey, la poursuite des travaux de construction du nouveau palais des rois de Nikki et de l’arène de la Gaani, la dématérialisation de l’accès des populations aux ressources documentaires et aux services de lecture publique. De même, ils vont servir à la redéfinition de la carte nationale de la lecture publique, l’appui à la construction et à la mise en service du centre de formation aux métiers de percussion de Mèdédjonou, le démarrage des travaux de construction du Quartier culturel de Cotonou (Qcc), la création de l’Institut franco-béninois, la construction de la villa de type Albertine, la généralisation des classes culturelles, le démarrage de la construction des arènes culturelles, le démarrage de la construction du Centre pluridisciplinaire de développement des arts. A tout cela s’ajoutent la structuration des filières professionnelles et économiques et des mécanismes de financement du secteur culturel et artistique, la mise en œuvre des dispositifs et des mesures inscrites dans la nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel, la dynamisation de la coopération muséale et la circulation des biens patrimoniaux. Outre les vastes chantiers évoqués, d’autres actions phares sont également en vue. Il s’agit de l’organisation du mois de la mode, l’organisation de la fête de la musique, l’organisation du festival “Vodun Days’’ à Ouidah, l’organisation de la Nuit de l’indépendance dans les 12 départements, l’organisation du Salon national du livre et l’organisation du Grand prix littéraire.
M. A.-A.
(Br Ouémé-Plateau)