Le Projet sur les indicateurs du travail forcé (Flip) prend ses marques au Bénin. Au nombre des activités inscrites dans l’agenda de mise en œuvre dudit projet, figure l’amélioration des connaissances en matière de travail forcé des acteurs intervenant dans la protection et la promotion des droits humains au Bénin. Un atelier réunit à cet effet, depuis hier, mardi 11 juin 2024, des Organisations de la société civile sur la question.
Lancé le 28 mai 2024, le Projet sur les indicateurs du travail forcé (Flip) est déjà opérationnel. A en croire Laurette Tovalou Ekon, directrice pays de l’Ong américaine Vérité « Le projet d’indicateurs du travail forcé est un projet de renforcement des capacités financé par le département du travail des Etats-Unis et mis en œuvre par Vérité. » Après le Ghana (2018), et la Côte d’Ivoire (2021) où le projet est déjà mis en œuvre, c’est au tour du Bénin de bénéficier dudit projet qui ambitionne de compléter les efforts du pays dans l’atteinte des objectifs du développement durable 8, cible 7. Dans son mot de bienvenue lors du lancement des activités de formation prévues dans la mise en œuvre du projet Flip, le directeur exécutif de l’Ong Benin Alafia, Coordonnateur Pays du Rao-Bénin, Sagbo Mathieu Kakpo, a félicité les participants pour le choix porté sur leurs Ongs respectives, signe de leur sérieux et de leur engagement dans la lutte contre le travail forcé et la traite des êtres humains. Il ne manquera pas de les inviter à prendre une part active dans la formation. Pendant deux jours, les capacités des participants seront renforcées en matière d’identification du travail forcé. L’atelier vise également à améliorer les connaissances des participants relativement à la problématique du travail forcé, à partir de ce qui se fait déjà sur le terrain. Il sera également question de solliciter un feed-back sur le projet du programme aux fins d’amélioration. La formation sera dispensée par Frédéric Taly, expert formateur chargé du développement communautaire et des questions de renforcement de capacités à Vérité. D’un coût total de 5.862.897 dollars Us, le projet sur les indicateurs du travail forcé de Vérité travaille avec le gouvernement, le secteur privé, les syndicats et les membres de la société civile pour faire progresser l’approche sur les indicateurs du travail forcé de l’Oit au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Bénin. A l’instar des Osc, les organisations syndicales et les inspecteurs du travail vont également bénéficier de la formation dans les tout prochains jours.
Gabin Goubiyi