La première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives de l’année 2023, s’est ouverte le vendredi 8 septembre 2023 sans la salle des fêtes des tours administratives. Ont pris part à cette rencontre, les représentants des Centrales et Confédérations syndicales représentatives, des organisations patronales et les émissaires du gouvernement. Plusieurs dossiers sont inscrits à l’ordre du jour, dont le principal sujet porte sur les conditions nécessaires pour une rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 apaisée. A cet effet, plusieurs mesures spécifiques ont été prises par le gouvernement.
Les conditions nécessaires pour une rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 apaisée. C’est l’un des principaux sujets inscrits à l’ordre du jour de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives qui s’est ouverte le vendredi 8 septembre 2023 à Cotonou. Elle a été l’occasion de faire le point au niveau des trois ordres d’enseignement. Après plusieurs heures de discussions, diverses résolutions sont prises. Pour Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, la préparation est bien avancée au niveau de chaque ministère aussi bien pour la mise en place des moyens, l’affectation des enseignants que pour les dispositions concernant les subventions qui doivent être accordées aux différents établissements d’enseignement.
L’avance exceptionnelle d’un mois de salaire renouvelée aux Ame
Comme à son habitude, le gouvernement tient à la bonne reprise des classes. A cet effet, il s’emploie à honorer ses engagements en réglant les préalables afin de lever les éventuels goulots d’étranglement. Une batterie de mesures ont été prises à la session extraordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives au titre de l’année 2023 qui s’est tenue le vendredi 08 septembre 2023. Au nombre de ces décisions, l’avance exceptionnelle d’un mois de salaire aux Aspirants au métier d’enseignant (Ame). Il s’agit là d’un renouvellement de cette initiative que le gouvernement avait prise à l’année dernière à l’orée de la rentrée 2022-2023 au profit de cette catégorie d’enseignants. Sensible aux difficultés auxquels pourraient faire face ces enseignants dans la préparation de la rentrée, le gouvernement a voulu les soulager par cette mesure à caractère social. Cette décision salutaire, en plus de ce qu’elle traduit la préoccupation du gouvernement relativement aux conditions des Ame, vient soulager ces derniers dont certains se posaient mille et une questions par rapport à la rentrée.
Les syndicalistes appellent à plus d’initiatives
Quelque peu satisfaits des efforts du gouvernement, les représentants des Centrales et Confédérations syndicales appellent le gouvernement à plus d’initiatives. C’est le cas de Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Il a insisté sur le reversement des Ame. « Lorsqu’on regarde un peu quand on a pris en compte certaines revendications, la grosse revendication, c’est d’abord le reversement des Ame. Au niveau de l’Université, on a parlé de recrutement et on a dit de tout faire pour qu’on ne parle pas d’aspirants là-bas. Nous avons demandé que les primes soient payées intégralement », a-t-il indiqué. Il est à rappeler que cette rencontre a été l’occasion pour le ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, de féliciter les acteurs de l’éducation pour les performances enregistrées au cours de l’année écoulée notamment les forts taux de réussite des apprenants aux différents examens. Il a également invité les partenaires sociaux à maintenir le dialogue pour de meilleurs succès de l’école.
Léonce Adjévi