Au Niger, le gouvernement de transition dirigé par le général Abdourahamane Tiani compte assainir l’usage des réseaux sociaux. L’information a été dévoilée par le ministre nigérien de la Communication, des postes et de l’Économie, Sidi Mohamed Raliou, lors d’une émission bilan à la télévision nationale nigérienne, le mercredi 26 février 2025. L’autorité ministérielle a émis la volonté de l’État nigérien d’encadrer l’utilisation des réseaux sociaux sur son sol. Pour Sidi Mohamed Raliou, un groupe qui se crée sur Facebook ou WhatsApp par un utilisateur quelconque dépasse le cercle privé pour devenir une association et devrait dans ce cas être soumis à une réglementation. « Quand vous créez un groupe WhatsApp, c’est une association. Si c’est un monsieur avec sa femme, ça va. Mais quand ça devient un groupe, une association civile ou politique de 50, 100 personnes, ça devient un autre niveau », a-t-il expliqué. Le patron nigérien du secteur de la communication a justifié la pertinence du projet de loi en cours d’étude en soulignant que la plupart de ces groupes qui sont créés font état de lieux de « dérives lucratives » et « d’activités subversives ». « Cette régulation devenait nécessaire, car ces plateformes sont devenues un terrain d’activités lucratives, pour certains, et un outil subversif contre les régimes, pour d’autres », a-t-il fait remarquer tout en rappelant la volonté du gouvernement d’assainir le secteur des réseaux sociaux.