(2,3% de taux de chômage, environ 72% de taux de sous-emploi)
Le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, Modeste Kérékou, s’est soumis à l’exercice du bilan du Nouveau départ dans son secteur le dimanche 12 juin 2022 sur l’émission « Le gouvernement en action ». Pour ce qui est des emplois, plus de 600 000 ont été créés avant la fin du premier quinquennat du président Patrice Talon.
La vision et les réformes du président Patrice Talon dans le sous-secteur de l’emploi et des petites et moyennes entreprises forcent l’admiration. En matière d’emplois, la conduite de l’ensemble des projets et programmes était censée permettre de générer à la fin du premier quinquennat, 500 000 emplois directs et indirects. Mais à la grande satisfaction de tous, plus d’un an avant la fin de ce premier quinquennat, les services de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae) aujourd’hui Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) ont annoncé que plus de 600 000 emplois directs et indirects ont été créés pour les jeunes. Ces chiffres ont été dévoilés par le ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, Modeste Kérékou, lors de son passage sur l’émission « Le gouvernement en action » diffusée sur les chaines de télévision le dimanche 12 juin 2022. Malgré le franchissement de la barre des 500 000 emplois en 2020, les jeunes continuent de se plaindre de l’inexistence de l’emploi, du sous-emploi et de l’élévation du taux de chômage au Bénin. Selon l’invité des journalistes Rachida Bio Mama et Maurille Agoua, une raison justifie ces plaintes et complaintes. Avant de passer au peigne fin ladite raison, une clarification a été faite par le ministre sur le taux de chômage au Bénin. Ledit taux, selon le Bureau international du travail (Bit) est de 2,3% et celui du sous-emploi, est d’environ 72%. « En dépit des plus de 600 000 emplois créés en l’espace de 4 ans en raison des investissements massifs conduits par le gouvernement sur la période de 2016-2021, les plaintes persistent pour une seule raison : il s’agit du stock de jeunes diplômés chômeurs que nous sommes venus trouver. Nous avons à gérer à la fois le stock et le flux. Toutes ces actions nous ont permis de satisfaire beaucoup de jeunes », a laissé choir le ministre Modeste Kérékou. Profitant de l’occasion, l’autorité ministérielle a fait une mise au point. A l’en croire, l’emploi n’est pas une donnée qui se décrète. « L’emploi est une résultante de la combinaison d’un certain nombre de facteurs sur le marché du travail. Il se fait qu’il y a des jeunes qui ont des qualifications mais qui ne sont pas demandées par le marché de l’emploi. Nous avons un stock de profils qui ne sont pas demandés car aujourd’hui, l’insertion se fait par l’activité économique. Sur nos différentes plateformes au niveau de l’Anpe et du Psie, nous avons des places d’emplois immédiatement disponibles mais pour lesquelles nous n’avons pas les profils correspondants en face », a-t-il clarifié. Cet état de chose pose, selon Modeste Kérékou, le problème de l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Mais toutes ces questions sont prises en charge, a rassuré le ministre Kérékou, car elles sont gérées avec des programmes spécifiques de requalification ou de reconversion pour certains, d’information, de sensibilisation sur les réalités du marché de l’emploi, pour d’autres.
Serge Adanlao