Par arrêté n°2280 en date du 13 août 2021, le ministre d’Etat en charge de l’économie et des finances, Romuald Wadagni, a procédé à de nouvelles affectations à la douane. Contrairement aux anciennes pratiques, mais surtout pour de nouvelles prouesses, les meilleurs cadres ont été maintenus à leurs postes.
Une nouvelle donne à la Douane. C’est ce qu’il convient de dire à la lecture des nouvelles affectations effectuées par le ministre des finances. Désormais, la prime sera accordée à la compétence. Fini les diverses pressions sur le Directeur général des douanes, ou sur le ministre de tutelle par amis, hommes politiques, et familles interposés. En effet auparavant, après deux années au poste, les cadres et officiers sont systématiquement mutés à d’autres postes à la douane béninoise. Tel ne sera plus le cas. Ceux qui remplissent les critères de performance peuvent rester au poste. Ainsi, ce ne sera plus une mutation systématique. Tout sera lié aux contrats de performance qui lient les responsables, avec les objectifs atteints. Les cadres dont les résultats au poste sont appréciables poursuivront la tâche pour de meilleurs rendements à leur régie. Cette nouvelle philosophie qui sous-tend la politique douanière ne devrait pas étonner. Elle rentre dans la logique de la politique implémentée depuis un peu plus de cinq ans par le président Patrice Talon et son gouvernement. Une politique qui privilégie rationalité économique, rigueur dans la gestion, et lutte contre la corruption. D’ailleurs, les résultats sont au rendez-vous, preuves les nombreuses notations et distinctions reçues comme lauriers de la part des institutions internationales. Interrogé, le Chef brigade du Service d’intervention rapide Atlantique Littoral, le Commandant, Marcellin Laourou reconnaît le bien-fondé de ces affectations, et salue cette nouvelle dynamique. Pour lui, le chef de l’Etat, Patrice Talon, le ministre des Finances, Romuald Wadagni et le Directeur général des douanes, Charles Inoussa Sacca Boco poursuivent les mêmes objectifs : accroitre les recettes douanières. D’où, les cadres les plus performants seront désormais maintenus aux régies financières les plus sensibles, même après deux années d’activités.
Wilfried Noubadan