En vue de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques (production de l’électricité…), l’agence russe de l’énergie atomique (Rosatom) a annoncé avoir signé un mémorandum avec le Mali et le Burkina Faso.
Cette entente intervient quelques heures après la signature d’un accord sur la construction d’une centrale nucléaire à l’initiative d’un projet russe au Burkina Faso. Pour le ministre de l’énergie du Burkina Faso, Simon-Pierre Boussim, l’industrie nationale a un besoin crucial de cette énergie. Il a notifié également que Ouagadougou avait d’ores et déjà engagé la coopération avec des sociétés russes du secteur énergétique. Les besoins en énergie du Burkina Faso sont énormes, il faudrait au moins 500 Mw pour assurer les besoins en électricité du pays.
Au même moment, Alousséni Sanou, ministre malien de l’Economie et des finances et Nikolaï Spasski, directeur général adjoint de Rosatom, ont signé au siège de Rosatom dans la capitale russe, « un protocole d’accord sur la coopération dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique » et ont discuté de leur partenariat dans l’exploration géologique et minière. Les ministres maliens de l’Energie et de l’eau, Bintou Camara, de l’Industrie et du commerce, Moussa Alassane Diallo, des Transports et des infrastructures, Madina Sissoko Dembélé, ont également participé à cette rencontre.
Il est à préciser que le mémorandum sur le nucléaire « désigne les missions prioritaires, les outils de collaboration et cerne les domaines du travail conjoint: développer l’infrastructure nucléaire des deux pays, sensibiliser le public aux technologies nucléaires, mener des recherches fondamentales et appliquées, […], garantir la sûreté nucléaire, radiologique et physique, former le personnel et créer des réacteurs de recherche et des centrales ».