« On est dans le viseur des élections générales de 2026. Tous les ajustements mécaniques qui n’ont pas pu avoir lieu pour que les élections générales soient alignées en 2026, c’est cela qui a été fait. Si vous n’appliquez pas, alors que le moment d’organiser les élections générales en 2026 est précis, cimenté, vous allez décaler les choses. Puisque si les mandats ne sont pas alignés à partir d’une année, vous allez tout décaler. Et l’année de référence, c’est 2026. C’est par là qu’il faut commencer ». Ce sont, entre autres, arguments avancés par Orden Alladatin, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale pour justifier le réajustement opéré par rapport à la date de prestation de serment du prochain président de la République fixée au 23 mai 2021. Invité dimanche 18 octobre 2020 sur la Télévision nationale pour passer l’actualité nationale au peigne fin, il a fait savoir que dans les dispositions transitoires, les mesures qui concernent les Présidentielles entrent en vigueur à partir de 2021 aux fins d’amorcer véritablement les élections couplées à partir de 2026. Selon le député membre de l’Union progressiste (Up), l’opérationnalisation de la décision sur l’organisation des Présidentielles la même année que les Communales et les Législatives, passera nécessairement par l’organisation des élections générales.