L’organisation de la transhumance en République du Bénin a été abordée à l’hémicycle le jeudi 16 novembre 2023. C’est à l’issue d’une question orale avec débat initiée par le député Moukaram Adjibadé Koussonda. Les éclaircissements ont été apportés par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Selon Gaston Dossouhoui, « l’option choisie par le gouvernement pour faire face à ce défi est de promouvoir un nouveau type d’élevage résilient, assurant plus de profits, pour les éleveurs et de sécurité pour les éleveurs et agriculteurs. La sédentarisation est l’approche choisie pour cette promotion avec le contrôle des déplacements des animaux et la mise en place d’une structure d’investissement… » Pour l’auteur de la question, Moukaram Adjibadé Koussonda, le gouvernement est à féliciter pour ses nombreux efforts réalisés dans ce domaine. Il a également profité de cette occasion pour suggérer la poursuite de la sensibilisation et la vulgarisation des nouvelles mesures, en fournissant du matériel roulant efficace dans les zones notamment frontalières. A son tour, le député Innocent Sabi Yo a rappelé que c’est comme si les agriculteurs se sentent délaissés et se rendent justice. Face aux dégâts causés par les éleveurs, le député Casimir Sossou a souhaité que l’Association des éleveurs soit civilement responsable et dédommage les victimes. Malgré l’amélioration notée dans l’organisation de la transhumance, le député Eustache Akpovi a, quant à lui, déploré l’activisme des pasteurs en dépit de l’interdiction de la transhumance transfrontalière. Une campagne d’information et de sensibilisation sur les mesures prises ainsi que le renforcement des capacités des membres des comités de surveillance et leur dotation de moyens importants, sont les propositions du député Léopold Lokossou adressées au gouvernement.
M. A-A (Br Ouémé-Plateau)