Le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a pris une décision surprenante. Il ne déposera pas sa candidature pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la présidence de la Banque africaine de développement (Bad). Cette information, qui circulait depuis un certain temps dans les coulisses, a été confirmée, par Jeune Afrique ce vendredi 31 janvier 2025.
Alors que le délai pour le dépôt des candidatures expirait ce vendredi 31 janvier à 17h, heure d’Abidjan, Romuald Wadagni, ministre béninois de l’économie et des finances, qui semblait avoir le profil et les compétences requises pour ce poste prestigieux, a décidé de ne pas s’engager dans cette course à la présidence de la Bad. Cette décision marque un tournant dans la politique économique africaine, alors que Wadagni était l’un des candidats potentiels les plus en vue pour succéder à Adesina, président sortant de la Bad. Cette renonciation laisse désormais la voie libre à d’autres personnalités pour briguer le poste, dans un contexte où la présidence de la Banque africaine de développement est un enjeu majeur pour le développement économique du continent. La renonciation de Romuald Wadagni à ce poste de haute responsabilité suscite des interrogations, notamment sur les raisons de son retrait. Mais elle ouvre cependant des perspectives à d’autres leaders économiques africains qui nourrissent des ambitions pour la tête de l’institution. Le futur de la Bad et de la gouvernance économique africaine se dessine désormais sans la participation de l’argentier national, mais avec de nouvelles dynamiques et de nouveaux prétendants à la présidence de cette institution clé pour le développement du continent.
Léonce Adjévi