Les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), ont entamé jeudi à Abomey, les travaux d’un séminaire, pour l’évaluation de la gestion de la campagne médiatique de l’élection présidentielle de 2021, en présence des représentants des duos candidats, ceux des organes de presse et la société civile.
A l’ouverture des travaux, le président de la Haac, Rémi Moretti, a fait savoir que le présent séminaire de trois jours, revêt une importance capitale, au cours duquel il sera question de « revisiter la structuration de la couverture médiatique pendant l’élection présidentielle, d’en appréhender les forces et faiblesses afin de définir les perspectives appropriées pour faire face à de nouveaux défis ». Les travaux de ce séminaire, a-t-il poursuivi, vont consister non seulement à poser le diagnostic adéquat, mais aussi et surtout, à proposer des approches novatrices pour une meilleure organisation des prochaines campagnes médiatiques des élections. Pour le Conseiller Fernand Gbaguidi, Coordonnateur de la commission temporaire chargée de la campagne médiatique de l’élection présidentielle du 11 avril 2021, il s’agit d’ « évaluer les forces et faiblesses à l’aune des objectifs contenus dans la décision n° 21001/Haac portant création de la Commission temporaire chargée de la campagne médiatique, et de la décision n° 21017/Haac, portant réglementation de la campagne médiatique pour l’élection présidentielle 2021», afin de proposer des mesures correctives pour améliorer le futur. Quant à la vice-présidente de la Commission électorale nationale autonome (Céna) sortante, Geneviève Boko-Nadjo, elle a salué la discipline médiatique observée cette année dans la gestion de la couverture médiatique de la campagne électorale et ce, conformément aux articles 44 et suivants du Code électoral. Toute chose qui, a-t-elle affirmé, donne la preuve du sérieux avec lequel la Céna a accompli sa mission. En tant qu’institution chargée de l’organisation des élections, la vice-présidente de la Céna a formé le vœu de voir une « collaboration de plus en plus accrue entre la HAAC et la Céna », pour que l’image de pays de grande démocratie s’améliore au Bénin.
Abp