Alassane Ouattara, qui dirige la Côte d’Ivoire depuis 2011, est donné très large vainqueur de la présidentielle du 25 octobre 2025 avec 89,77 % des voix, selon des résultats globaux provisoires communiqués par la Commission électorale indépendante (Cei) le 27 octobre. Le Conseil constitutionnel prononcera les résultats définitifs après une période de contentieux électoral.
« Alassane Ouattara, 89,77 % ! » Et le président de la Commission électorale indépendante (Cei) annonça « le coup KO » du chef de l’État au premier tour de la présidentielle ivoirienne 2025. Même s’il s’agit encore de résultats non définitifs, celui qui dirige la Côte d’Ivoire depuis 2011 fonce vers un quatrième mandat à la tête du pays, après ses réélections en 2015 et en 2020. Ce lundi, la Cei a en effet indiqué qu’Alassane Ouattara, 83 ans, devance très largement ses quatre adversaires : Simone Ehivet du Mouvement des générations capables (2,42 %), Jean-Louis Billon du Congrès démocratique (3,09 %), l’indépendant Ahoua Don Mello (1,97 %), et Henriette Lagou du Groupement des partis politiques pour la paix (1,15 %). Un peu plus tôt, dimanche soir, Jean-Louis Billon avait déjà adressé à Alassane Ouattara « [s]es félicitations pour sa réélection », tout en affirmant que « le processus n’a pas été exempt d’irrégularités » et pointant « un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions ».
Très largement en tête dans toutes les circonscriptions
Par rapport à la précédente présidentielle, en 2020, Alassane Ouattara fait légèrement moins bien (95,31 % il y a cinq ans) et mieux qu’en 2015 (83,66 %). Ses scores frôlent les 100% dans plusieurs départements du nord du pays, comme celui de Kani (99,68 % des voix avec 99,08 % de participation). Et il est arrivé très largement en tête dans absolument toutes les circonscriptions (départements, communes, centres de vote à l’étranger). Le taux de participation, lui, est en légère baisse, selon ces chiffres officiels – 50,10 % contre 53,90 % en 2020 et 52,86 % en 2015 – avec des scores parfois très faibles selon les zones géographiques, comme dans le département de Gagnoa (20,68 %) ou des communes d’Abidjan telles que Cocody (19,24 %).
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