Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement béninois a répondu au communiqué du parti « Les démocrates » faisant état d’un prétendu projet d’assassinat des principaux responsables dudit parti mais aussi à la presumée surveillance de certains responsables. C’est à la faveur du point de presse consécutif au compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février 2024.
Dans ses explications, le porte-parole du gouvernement s’est inscrit en faux contre toute velléité d’un prétendu projet d’assassinat des principaux responsables du plus grand parti de l’opposition au Bénin.
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, le président Patrice Talon n’a aucune intention d’assassiner les principaux responsables du parti « Les démocrates ». « C’est une actualité qui n’en est pas une », a-t-il indiqué. A l’entrée croire, l’opposition est dans la distraction. Elle crée l’actualité même si elle n’existe pas. L’opposition soulève un sujet et dès qu’il est vidé, un autre apparait. « On aura compris que c’était un sujet agité aux fins de la mobilisation politique pour discréditer ceux qui sont en place », ajoute-t-il. A l’en croire même si le sujet relatif à la révision de la constitution était piloté par le chef de l’État, il n’a aucune chance de réussir parce que l’opposition a le nombre de députés qu’il faut pour empêcher éventuellement un tel projet de se concrétiser. Il a cependant au nom du gouvernement, rassuré la population de ce que la libre circulation des personnes et des biens est une chose activement garantir au Bénin et en vue d’être optimisé. « Les problèmes du Bénin sont plus importants que de perdre temps à établir les plans de cette nature. Il faut donc arrêter la comédie à ce niveau. C’est de la théâtralisation », va-t-il conclure.
Quid de la surveillance des responsables du parti « Les démocrates »?
Wilfried Léandre Houngbédji dans son intervention est revenu sur la présumée surveillance du parti « Les démocrates ». Il a taxé cette question de manœuvres de l’opposition visiblement en panne de la stratégie politique. « C’est de la diversion », va-t-il marteler. Car, justifie-t-il, pour avoir été président de la République, le président du parti « Les démocrates » sait très bien que le Bénin dispose des organes préposés au contrôle ou au suivi des activités financières dans le cadre du groupement de la lutte contre le blanchiment d’argent. C’est une structure de contrôle de blanchiment d’argent au Bénin instituée par le décret N° 2006-752 du 31 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement de la Centif- Bénin. Elle est une cellule de renseignement financier. Par lui, tous les Béninois ordinaires, les opérateurs économiques béninois sans distinction de leur couleur politique, des activités qu’ils font savent qu’à partir d’un niveau donné, on s’intéresse à leurs activités.
Alors, explique-t-il, si des responsables de ce parti se retrouvent à avoir des activités financières qui interpellent, c’est normal que les structures mises en place et qui datent de bien avant le président Patrice Talon, jouent leur rôle.