Dans une récente intervention sur l’émission 5/7 de la télévision nationale, Didier Kakpa, directeur général de Météo-Bénin, a attiré l’attention des producteurs agricoles sur les grandes tendances des prévisions météorologiques de l’année 2025.
Il ressort de cette sortie médiatique dont le thème est « prévisions saisonnières, que dit la météo? » que les changements climatiques sont à la base des perturbations de saison. Notamment des séquences sèches prolongées détectées par les prévisions. « Ces derniers temps, la saison est vraiment perturbée au point que les producteurs ont perdu de boussole. Lorsque je me résume, ces prévisions n’augurent pas d’une bonne saison cette année. » Pour se faire comprendre de tous, l’homme a expliqué qu’il y a une précocité qui va s’installer, ce qui n’est pas mauvais. « Si la fin de la saison est précoce, cela veut dire que la longueur de la saison est tellement courte. Dans ces conditions, les producteurs n’ont pas trop de marge de manœuvre à faire plusieurs spéculations. Je voudrais attirer leur attention par rapport au choix des variétés à mettre en terre. L’autre chose qui n’avantage pas les producteurs, ce sont les poches de sécheresse, c’est-à-dire les jours successifs sans pluie que nous allons enregistrer en début de saison et qui pourraient vraiment perturber les semences », a expliqué le directeur général de Météo-Bénin ; avant de conseiller les producteurs agricoles à mettre en terre des variétés qui ne nécessitent pas beaucoup d’eau, des variétés qui résistent mieux à la sécheresse. Plus loin, l’homme assure que la quantité d’eau qui sera enregistrée au cours de cette saison ne sera pas abondante comme la moyenne recueillie habituellement. « La saison de cette année sera un peu perturbée dans la zone sud de notre pays (zone des collines jusqu’au littoral).
Par ailleurs, le directeur général de Météo-Bénin Didier Kakpa invite les producteurs et les décideurs à tenir compte de ces prévisions afin de pouvoir savoir quand est ce qu’ils vont mettre les semences à la disposition des producteurs et les producteurs doivent eux aussi savoir quand est ce qu’il faut mettre les semences à terre.
Sergino Lokossou