Le gouvernement octroie aux enseignants une prime de rentrée à l’orée de chaque rentrée scolaire. La catégorie des enseignants communément appelés aspirants dans le secondaire n’a pas bénéficié de cet avantage. Une situation qui a créé un tôlé dans le rang de certains acteurs du système éducatif. En conférence de presse dans l’après-midi de ce mercredi 30 septembre 2020, le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a expliqué les raisons pour lesquelles les aspirants ne bénéficient pas de ce privilège. « Lorsque vous n’avez pas un contrat avec le gouvernement, il ne peut pas vous payer des primes de rentrée. Parce qu’en tant qu’enseignants aspirants, pendant les vacances, ils ne sont plus en contrat avec l’Etat. Le gouvernement ne peut donc pas payer des primes alors qu’il n’y a pas de contrat », a clarifié Mahougnon Kakpo. A en croire le ministre, la situation instable de cette catégorie d’enseignants rend difficile l’octroi de primes de rentrée. « Les aspirants ne savent pas si à la rentrée, ils seront en contrat avec le gouvernement. La preuve est qu’avec le contrat que le gouvernement est en train de proposer, certains peuvent dire « non non, moi je ne peux pas signer ce contrat avec le gouvernement ». Or si on leur avait payé la prime de rentrée, comment cela pourrait-il se justifier. C’est pour cela qu’avant qu’un enseignant ne bénéficie de prime de rentrée, il faut qu’on soit sûr que cet enseignant-là sera dans les dispositions pour servir l’Etat à la rentrée qui va suivre », a conclu Mahougnon Kakpo.