Le procès Dangnivo a repris ce jeudi 13 mars 2025 pour le compte de la 3e journée avec des moments forts et une prolongation inattendue de l’audience. Dès le début de la session à 11h03, Me Théodore Zinflou, avocat de la défense, a d’ailleurs souligné avec humour le retard pris pour l’ouverture de l’audience, ce qui n’a pas empêché le président de la cour, Guillaume Lally, d’annoncer que le procès, initialement prévu du 11 au 14 mars 2025, se prolongera sur plusieurs jours. Cette décision a été accueillie positivement par l’ensemble des avocats présents, soucieux de garantir un procès approfondi.
À 11h12, le médecin légiste, le Professeur Cédric Bigot, a pris place à la barre. Il a détaillé les missions qui lui ont été confiées, expliquant qu’il avait effectué des prélèvements sanguins et de tissus sur les membres de la famille Dangnivo, en présence de ceux-ci. Il a précisé qu’il avait examiné les restes du corps de la victime à la morgue d’Akpakpa et effectué des prélèvements de tissus mous envoyés à un laboratoire français pour analyse. Il a également noté l’absence de certains os, ajoutant que le fémur est crucial pour retrouver l’Adn dans ce type d’examen.
Brice Topanou : L’huissier de justice à la barre
À 11h53, Brice Topanou, huissier de justice, a pris la parole. Interrogé par Me Aboubakar Baparapé, il a déclaré qu’il n’était pas présent lors de l’exhumation du corps en 2010, ne se souvenant pas non plus si un huissier avait été présent à ce moment-là. Sa mission, selon ses réquisitions, était de poser un scellé sur le corps. Lorsque le procureur lui a demandé s’il avait été impliqué dans les examens génétiques effectués en 2011, il a répondu qu’il n’en avait aucun souvenir. Il a ajouté qu’en 2024, lors de la visite à la morgue, la famille était présente. À 12h23, l’audience a été suspendue, et Brice Topanou a quitté la barre.
L.A.