« Nous avons présenté au Président Patrice Talon notre modèle de développement des filières de produits agricoles, qui, nous pensons, pourra apporter des avantages importants à long terme aux communautés locales, et aussi pour le secteur énergétique du Bénin, en contribuant à la transformation des carburants traditionnels en bio carburants », a déclaré l’administrateur délegué du groupe Eni, Claudio Descalzi, à sa sortie d’audience lundi 4 octobre 2021, du Palais de La Marina. Claudio Descalzi et le président de la République du Bénin, Patrice Talon se sont s’entretenus sur les possibilités de collaboration dans les domaines de la transition énergétique et de l’économie circulaire. Le groupe Eni est une société énergétique intégrée avec plus de 30 000 employés dans 68 pays à travers le monde. Ses activités vont du développement de nouvelles solutions énergétiques à l’exploration et la production d’hydrocarbures, le raffinage et la commercialisation de produits pétroliers et de biocarburants; de la production et commercialisation d’électricité à la production d’énergie renouvelable ; du développement de produits chimiques et biosourcés aux activités environnementales. Selon les sources introduites, les échanges ont également portés sur d’autres projets dans le domaine de l’agro-industriel, le bio raffinage, la valorisation des déchets agricoles et la production d’oléagineuses. D’autres opportunités ont été discutées durant l’entretien, entre autres, le développement de la culture du castor, une plante qui résiste à la sècheresse et qui permettrait de récupérer les terrains. Selon l’administrateur, Eni a démarré une nouvelle phase d’évolution de son modèle de business fortement orienté sur la création des valeurs à long terme, combinant l’économie durable, financier et environnemental. La stratégie de la société vise à atteindre en 2050, l’objectif étant de réduire à zéro les émissions carbones. Rappelons que le Bénin est leader en Afrique Sub-Saharienne pour la production du coton. Les produits dérivés peuvent être valorisés comme matière première pour les bio-raffineries. Ce qui permettrait de créer une forte synergie le long de toute la chaine de valeur, entrainant d’importantes retombées pour l’économie nationale au niveau des emplois et pour la filière du coton.